Mois : août 2012

Le nageur français Hayri Simsek ne participera finalement pas aux Jeux Paralympique de Londres en raison d’un contrôle positif à un produit diurétique en juin.

Suspendu à titre provisoire, Simsek a immédiatement reconnu les faits. Le contrôle a été effectué le 23 juin lors des Championnats de France de natation handisport à Schiltigheim. Dans un communiqué, la Fédération française handisport a précisé que «L’athlète a reçu une notification de suspension à titre provisoire, dans l’attente de la décision de l’organe disciplinaire. Cette suspension provisoire interdit par conséquent à l’athlète de participer aux prochains Jeux Paralympiques de Londres qui se dérouleront du 29 août au 9 septembre.»

Hayri Simsek est militaire au sein de l’Armée de terre. La délégation française était initialement composée de 164 athlètes, dont 10 guides valides et vise le Top 10 des nations dans ces Jeux londoniens. Et en ce qui concerne le règlement anti-dopage, il est le même pour tous les athlètes, valides ou handicapés.
Source : L’Equipe avec AFP

Cela aurait quand même été ballot. Michael Phelps, six fois médaillé à Londres aurait pu devoir rendre ses médailles à cause d’une campagne publicitaire.

En effet, le 13 août deux photos ont été révélées où le champion olympique prend la pose pour promouvoir les sacs de la marque Vuitton. Or la règle 40 du CIO interdit toute publicité à titre personnel entre le 18 juillet le 15 août. Phelps encourait donc une amende et le risque de devoir rendre ses médailles londoniennes. Pour sa défense, il a avancé que les photos avaient été volées. Surtout, le comité américain olympique a mis un terme définitif à l’affaire. «En ce qui nous concerne, lui ou son entourage n’ont pas publié ces photos avant la date légale. La campagne publicitaire a débuté après les Jeux. Fin de l’histoire». Le pus célèbre retraité de la natation peut donc se concentrer sereinement sur sa nouvelle carrière.

Source : L’Equipe

Selon le Sunday Times , David Yates veut l’engager pour sauter de liane en liane

LONDRES C’est l’information la plus farfelue de la semaine. D’ailleurs, si elle n’émanait du Sunday Times, plus réputé pour son sérieux que pour son humour britannique, on la balaierait d’un revers de la main façon Justine Henin. Mais voilà, le journal semble sûr de son fait. Et annonce que David Yates, le réalisateur des quatre derniers Harry Potter , a jeté son dévolu sur Michael Phelps pour la prochaine adaptation de Tarzan. Oui, le nageur américain aux 22 médailles olympiques.

Le studio Warner Bros. n’a pas confirmé l’info (ni démenti, d’ailleurs) et, selon leSunday Times , l’annonce officielle pourrait avoir lieu lors d’une convention marquant le 100e anniversaire de la naissance de Tarzan sous la plume d’Edgar Rice Burroughs.

Rien ne prouve que Michael Phelps soit capable de jouer la comédie, mais pour dire “Moi Tarzan, toi Jane ” puis pousser le fameux “Oooohhhiiiihhhooohhhihhhooo”, pas besoin non plus d’avoir reçu l’Oscar. Cela dit, il ne serait pas le premier champion olympique à jouer avec Cheetah  : Johnny Weissmuller l’a incarné 12 fois après sa retraite des piscines. En attendant, c’est toujours en maillot et non en pagne que Phelps fait la promo des sacs Vuitton. Sa retraite s’annonce enrichissante…
Source

P. L.

© La Dernière Heure 2012

En décrochant sept médailles dont quatre titres, la natation française a signé un record historique lors des JO de Londres. Et s’est découvert de nouveaux leaders.

Une moisson historique
La natation française se porte comme un charme, merci pour elle. Alors que ces Jeux olympiques de Londres marquaient la fin de carrière de deux grands champions de ces dernières années, Hugues Duboscq (triple médaillé de bronze olympique en brasse en 2004 et 2008) et Alain Bernard (champion olympique du 100m en 2008), la relève est déjà assurée. Les élèves ont même dépassé leurs maîtres puisque les nageurs tricolores ont ramené sept médailles, un record (le précédent était de six en 2004 et 2008) ! Surtout, les Tricolores ont remporté quatre titres olympiques, là où l’ensemble de la natation française n’en avait gagné que trois depuis 1904 (Jean Boiteux en 1952, Laure Manaudou en 2004 et Alain Bernard en 2008) !

Les Niçois au sommet
Au tableau d’honneur de la semaine londonienne, on trouve deux Niçois, Yannick Agnel et Camille Muffat. Le premier est devenu champion olympique du 200m, l’une des courses les plus relevées de ces Jeux, et du 4x100m et a décroché l’argent avec le 4x200m. Il a aussi échoué pour quatre centièmes au pied du podium du 100m. Sa compère d’entraînement a elle aussi glané trois médailles avec l’ou du 400m, l’argent du 200m et le bronze du 4x200m. Les relais, pouls de la santé d’une nation, ont marché fort avec trois médailles donc, dont le prestigieux titre olympique du 4x100m remporté, quatre ans après l’avoir raté pour 8 centièmes, grâce à une formidable dernière longueur de Yannick Agnel.

Les Bleus ont également pu compter sur Manaudou pour dorer leur bilan. Pas Laure, qui n’aura pas réussi de miracle (élimination en séries du 100 et 200m dos) mais son petit frère, Florent, champion olympique surprise du 50m devant, notamment, Cesar Cielo, tenant du titre et double champion du monde ! Seul Camille Lacourt, champion du monde et d’Europe en titre, a déçu en échouant au pied du podium sur 100m dos. Pas de quoi cependant gâcher le plaisir de Christian Donzé qui a aujourd’hui toutes les raisons d’avoir le sourire d’autant que tous les médaillés individuels ont moins de 22 ans (Agnel 20, Manaudou 21 et Muffat 22).

«C’est une grande fierté d’avoir pu porter la natation française aussi haut sur ces Jeux olympiques. C’est la récompense du travail entrepris dans les différentes structures d’entraînement. C’est une réussite collective qui débouche sur un bilan historique», s’est félicité le DTN tout en se réjouissant par ailleurs de la diversité générationnelle de cette équipe : «Ces Jeux sont ceux de la maturité, avec une équipe qui comprend des jeunes et des anciens, et des performances de très haut niveau.» La barre est désormais placée haut pour les compétitions à venir mais depuis le zéro pointé de Sydney, les Bleus ont progressé à chaque olympiade. De bon augure pour Rio…

La Croatie a glané son premier titre olympique de l’histoire grâce à la victoire de l’équipe masculine, en finale face à l’Italie (8-6), dimanche à Londres.

Peu à peu les « Croatia, Croatia ! », ont supplanté les « Italia, Italia ! » dans la Water Polo Arena surchauffée. Et l’avantage des tribunes s’est déporté jusque dans le bassin où la Croatie a décroché son premier titre olympique, 24 ans après le dernier sacre de l’ex-Yougoslavie en 1988. Pour son entraîneur, Ratko Rudic, médaillé d’argent comme joueur en 1980, c’est un quatrième titre olympique, après avoir dirigé l’ex-Yougoslavie à Séoul mais aussi en 1984, puis l’Italie en 1992 et qui, depuis Barcelone, n’est plus monté sur la plus haute marche du podium.

Pas de revanche du premier tour pour les Italiens

Source : Y. H., à Londres L’Equipe

Heureusement, ce n’est pas lors du 10 km en eau libre !

Deux nageurs ivoiriens, Franck Brou Kouassi (22 ans) et Assita Touré (19 ans), ainsi qu’un entraîneur de lutte, ont quitté la délégation ivoirienne sans donner signe de vie. Leur absence n’a d’ailleurs été remarquée que jeudi dernier. «Pour les nageurs, l’entraîneur national adjoint a constaté leur absence dans leurs chambres respectives, de même que celle de leurs effets vestimentaires. J’espère qu’ils vont revenir avec la délégation qui sera de retour lundi», a expliqué Serges Vremen, le président de la Fédération ivoirienne de natation.

Les Ivoiriens ne sont pas les premiers à fausser compagnie à leur délégation puisque sept athlètes camerounais (cinq boxeurs, un nageur et une footballeuse) sont également portés manquants au village olympique de Londres.

Épreuves individuelles & de relais

Quatre ans après avoir décroché l’or sur 1500m, le Tunisien Oussama Mellouli a récidivé dans le 10km en eau libre, et songe à prendre sa retraite.

Ses adversaires craignaient sa pointe de vitesse, et ils avaient raison. Nouveau venu sur l’eau libre, Oussama Mellouli a imposé sa loi sur le 10km, en 1h49’55”1, aux dépens des spécialistes de la discipline. Il a devancé de 3”4 l’Allemand Thomas Lurz, qui allonge encore son incroyable palmarès, et le jeune CanadienRichard Weinberger (à 5”2). Le Grec Spyridon Giannotis, autre favori, s’est classé 4e (à 10”2). «J’ai énormément souffert dans les 5 dernières minutes, a commenté Mellouli, qui a placé une accélération décisive dans le cinquième des six tours et offre ainsi à la Tunisie sa première médaille d’or à Londres. Mon épaule était lourde, mes jambes tendues.»

Mellouli, déjà champion olympique sur 1500m il y a quatre ans est le premier à réaliser le doublé bassin – eau libre aux JO. A Londres, il a encore disputé des épreuves dans le chlore, décrochant une médaille de bronze sur 1500m (en 14’40”31). Mais sans doute conscient de ne plus pouvoir rivaliser avec le Chinois Sun Yang (or et record du monde aux Mondiaux, encore or et record en 14’31”02 à Londres), il a pris la décision de se tourner vers l’eau libre, au retour des Mondiaux de Shanghai, en juillet dernier.

Sa troisième épreuve en eau libre

Source : A. Q., à Londres L’Equipe

A Oussama Mellouli la dernière médaille d’or en natation: 10km en eau libre.
1. Oussama Mellouli, Tunisia –     1:49:55.1
2. Thomas Lurz, Germany –          1:49:58.5
3. Richard Weinberger, Canada –    1:50:00.3
4. Spyridon Giannotis, Greece –    1:50:05.3
5. Daniel Fogg, Great Britain –    1:50:37.3
6. Sergey Bolshakov, Russia –      1:50:40.1
7. Vladimir Dyatchin, Russia –     1:50:42.8
8. Andreas Waschburger, Germany –  1:50:44.4

Le Belge Brian Ryckeman est 16° en 1.51.27.1

Après les déclarations du tricheur, le Comité olympique va-t-il lui laisser la médaille d’or?

LONDRES A quelle place aurait pu finir Cameron van der Burgh, médaillé d’or du 100 mètres brasse, s’il n’avait pas usé d’une ruse bien cachée? On ne le saura jamais, mais ce qui est sûr, c’est que le sud-africain a bel et bien avoué avoir triché dans la finale du 100 mètres brasse.

Comment? Il a expliqué avoir fait l’usage, à trois reprises, d’un battement de jambes spécial sous l’eau après le virage alors qu’il ne peut l’utiliser normalement qu’une fois, selon le règlement. Si les juges l’avaient remarqué, Cameron van der Burgh aurait sans aucun doute été disqualifié et n’aurait pas remporté sa médaille d’or ni battu le record du monde dans la discipline.

Après avoir avoué sa tricherie, le nageur a tenu à se défendre. Il affirme que la majorité des nageurs utilise cette technique. De plus, Cameron van der Burgh tenait à ce que les quatre années de préparation ne soient pas réduites à néant. En voilà une bonne excuse… Parce que les autres participants, eux, n’en ont rien à faire.

Reste à voir s’il va pouvoir la garder sa médaille d’or après de telles déclarations…

Source : Cl.D.  DH Les Sports