En abordant le sujet des Championnats de Belgique Open en sa compagnie en milieu de semaine dernière, Lucas Henveaux avait évoqué clairement ses objectifs : décrocher les temps limites pour les Championnats du Monde de Singapour… même s’il ne s’était pas affûté de façon spécifique.

Et heureusement pour la concurrence que Lucas n’était pas affûté… Son week-end en chiffres, ça donne ceci :
– 3 courses individuelles, 3 victoires
– 3 relais, 3 victoires
– 2 records de Belgique (200m 4 nages et 100m dos)
– 4 courses déjà programmées aux Championnats du Monde grâce aux temps limites réalisés dans chaque discipline (200m NL , 400m, 800m et 200m 4 nages).

Pour cette dernière distance, c’est en solo qu’il a dû forger son exploit par l’intermédiaire d’un Time Trial. La raison ? Vu qu’il n’avait pas nagé cette distance en grand bassin depuis le 1^er janvier 2024, il ne pouvait s’inscrire au 200m 4 nages. Une aubaine pour ses concurrents mais une frustration pour lui et pour notre club qui aurait pu, ou dû, enregistrer une médaille d’or de plus. « J’avais la rage », commentait-il d’ailleurs à l’issue de cet exercice pour le moins particulier. La preuve, il améliore son ancien chrono de 7 secondes et le record de Belgique de plus de 2 secondes et demie. « Le contexte est vraiment regrettable », commentait André Henveaux. « Seul, sur le temps de midi, quasiment sans personne autour du bassin à part les officiels… Comment aurait-il nagé cette distance en 2024 ? En janvier, il était déjà qualifié pour le 200m, le 400m et le 800m aux Jeux Olympiques. Il s’est donc entraîné pour ces disciplines. Après les J.O. et une période de repos, c’est la saison des petits bassins puis il a nagé en yards. Ce point de règlement est anormal et cela aurait pu être réglé de façon plus élégante. »

Mais il en faut plus pour déstabiliser le Crisnéen.

Sa sœur Camille avait aussi un objectif précis en débarquant à Anvers : se qualifier pour les Championnats d’Europe U23. Mission accomplie, là aussi. Elle réalise ses meilleurs temps sur 200m NL et 400m et réussit les temps limites. « Elle était crevée pour le 800m et ne s’est pas améliorée mais la règle du 1% lui permet de décrocher son ticket européen sur 800m également », souriait un père à nouveau comblé par les exploits de ses progénitures.

Et si elle n’a pas décroché l’or à Anvers, c’est parce qu’elle a dû s’incliner devant Sarah Dumont. « Elle est très forte. Elle n’est pas Championne d’Europe Juniors pour rien. Ce n’est pas de la Division 3, c’est du haut niveau ! »

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Comblé, André l’était aussi par la tenue générale des troupes. « Le bilan est excellent : 10 médailles d’or, 6 d’argent et 4 de bronze + deux records de Belgique et les qualifications internationales. Au niveau des podiums, nous sommes largement le meilleur club belge. »

Et, ça, Liège Natation le doit aux médailles ramenées par ses autres athlètes : l’or (200m 4 nages) et le bronze (200m) pour Raphaël Vanhecke, le bronze pour Thomas Courbois (200m dos). « Thomas était à son niveau. Quant à Raphaël, il loupe la qualification européen pour 32 centièmes sur 200m. Antoine Saive est passé très près d’un podium sur sa distance, le 200m crawl. Il améliore son chrono donc je ne peux rien lui reprocher. »

On notera que Justin Lecocq, piqué par un insecte n’a pu s’aligner. Il était sous perfusion tant son pied était gonflé.

On retiendra également, dans le lot de meilleurs performances personnelles, la progression de Typhanie Pâques (4 MPP en 4 courses) et de sa sœur Célya (3 en 4 courses).

La relève est là

Chez les plus jeunes, on a pu constater que le talent est bien présent également. Lorane Stas s’est imposée sur 400m (12 ans), Pauline Van Hove (12 ans également) a décroché 2 médailles (l’argent sur 400m et le bronze sur 200m 4 nages) alors qu’Elad Carlos Da Silva (12 ans) a remporté le 200m 4 nages et le 400m. Sur cette distance, il a mis presque 12 secondes dans la vue de son plus proche poursuivant. « Quelle démonstration pour un petit gamin comme cela », s’étonnait André Henveaux. « S’il continue comme cela, il battra le record de Belgique de son âge durant l’été. C’est aussi grâce à lui qu’on a pu aligner un 2^e relais Messieurs. Nous sommes d’ailleurs le seul club à avoir aligné 2 relais Messieurs et 2 relais Dames. Cela n’aurait pas été possible sans l’aide de Théo Marti et de Maxime Courtois. Je les remercie vraiment pour cela. Quant aux filles, elles ont très bien nagé également. Notre équipe a vraiment de la gueule! Vu leur âge (Laurien Delsaer est née en 2011 et les jumelles en 2009), on peut vraiment revenir pour la victoire l’an prochain. »

Dès ce vendredi, place à un des grands objectifs de la saison pour notre club et nos nageurs : les Championnats de Belgique Open en grand bassin à Anvers. Ce sera l’occasion de voir à l’œuvre, pour la première fois en 2025, nos deux « Américains » : Camille et Lucas Henveaux. Depuis janvier, la cadette a rejoint son grand frère à l’Université de Berkeley. Rentrés lundi après-midi dans leur Hesbaye natale, ils ont pris un peu de leur temps pour faire le bilan avant l’épreuve nationale. Mais ils n’ont pas oublié de s’entraîner pour autant. Lucas a même ramené les frères Wiffen, ses amis irlandais, pour nager dans notre bassin. Un fameux honneur pour nos jeunes nageurs. Ce n’est en effet pas tous les jours qu’on peut côtoyer une star de la natation comme Daniel, champion olympique du 800m et recordman du monde de la discipline!

Camille, comment s’est passée ton acclimatation aux States ?

Camille : « Très bien. Je vis là-bas en colocation avec Lucas et un nageur français et j’ai commencé des études en biologie. J’aime bien la façon dont c’est enseigné. Au niveau des entraînements, je suis souvent avec Lucas et cela se passe bien aussi. C’est vrai que c’est un repère mais j’ai tout de même dû m’acclimater par moi-même dès mon arrivée car je suis directement partie en stage avec les filles. J’ai donc été forcée de créer des liens. »

Sens-tu que tu as progressé ?

Camille : « Oui. Je ne sais pas si cela se verra aux Championnats de Belgique mais j’ai beaucoup évolué, à la fois comme nageuse et, mentalement, comme coéquipière. Ici, même si j’étais toujours très régulière dans le bassin, je trainais parfois les pieds pour aller à l’entraînement et j’étais plus négative. Le fait d’être la seule fille et de voir que les garçons devenaient meilleurs que moi me démotivait. Aux USA, j’ai une nouvelle motivation issue de cette concurrence avec des filles de mon niveau. Je suis plus positive et j’ai passé un cap mentalement. Là-bas, peu importe le chrono que je réalise lors d’une compétition tant que je réalise que je m’améliore dans certains aspects de ma vie (mentalité, musculation, entraînements…). Je mets les choses en perspective. »

« Je suis plus positive et
j’ai passé un cap mentalement »

Camille Henveaux

Tu n’as malheureusement pas pu te qualifier pour les finales NCAA, une compétition de très haut niveau outre-Atlantique. C’est une grosse déception ?

Camille : « J’étais un peu triste mais les dés étaient un peu pipés dès le départ. Je venais d’arriver en janvier, je n’avais jamais nagé en yards, j’ai eu un problème administratif qui ne m’a permis de participer qu’à 2 compétitions sur 5… Mes chances étaient donc limitées. Malgré cela, je fais un chrono de 4:40 qui m’aurait qualifiée l’an dernier. Mais mes concurrentes ont nagé plus vite cette année. Je me classe 40^e alors que les 38 premières étaient sélectionnées. C’est donc encourageant. C’est juste partie remise. Je peux quand même être satisfaite. Je n’ai pas le droit d’être trop dure envers moi-même. »

Lucas, tu as marqué de ton empreinte ces finales NCAA : trois podiums et une victoire en relais en 4 courses !

Lucas : « Oui, j’ai super bien nagé. Je savais que, si je reproduisais mes chronos des entraînements, je pouvais me classer entre la 2^e et la 5^e place. Finalement, je suis 3^e dans mes 3 courses individuelles et je signe des tops 10 de meilleures performances de tous les temps. Pourtant, je ne suis pas un nageur de 400 4 nages. Malheureusement, on termine 2^es par équipe, juste derrière les vainqueurs. On a perdu beaucoup de points dans la compétition de plongeons où nos gars n’ont pas été bons. Ça a été dur à encaisser. Je n’étais pas dans un bon mood les 4-5 jours suivants. »

Sens-tu, comme ta sœur, que tu évolues bien ?

Lucas : « Je sais que je continue à progresser de façon constante : les bras, les jambes, la muscu… Sur les 3 dernières années, j’ai chaque fois changé de focus au niveau des entraînements. En 2023, je suis passé de « beaucoup de 4 nages » à « seulement du crawl ». En 2024, j’ai travaillé sur le volume pour mieux encaisser les courses et avoir une meilleure endurance. Cela s’est traduit par un développement du 800m et le fait de mieux tenir sur 400m. Et, maintenant, je travaille plus la vitesse et les 4 nages. Je suis bien sur 200m, 400m et 200 4 nages. Chaque année, je construis donc quelque chose en plus et j’agrandis mon arsenal. »

« Chaque année, je construis quelque chose
en plus et j’agrandis mon arsenal »

Lucas Henveaux

 

Quels sont vos objectifs pour les Championnats de Belgique de ce week-end ?

Camille : « Améliorer mes temps, prendre du plaisir avec des amis que je n’ai plus beaucoup vus et… me qualifier pour les Championnats d’Europe U23, fin juin, en Slovaquie. Je n’ai pas encore regardé précisément les temps limites mais je pense que je les ai déjà faits. A moi de les atteindre à nouveau à Anvers. »

Lucas : « Je suis content de refaire enfin une compétition en bassin de 50 mètres. La dernière fois, c’était… aux Jeux Olympiques ! Depuis, je n’ai fait que des compétitions en 25 mètres… ou 25 yards. J’espère me qualifier dès ce week-end pour les Championnats du Monde à Singapour. Si ce n’est pas pour ce week-end, ça devra passer par le Tournoi des 7 Collines, à Rome, fin juin. Mais c’est jouable à Anvers, même sans affûtage. J’aurai 4 courses : le 200m, le 400m, le 800m et un Time Trial sur 200m 4 nages car mon chrono a été jugé trop ancien. Je ferai donc cette course tout seul. Ce n’est pas un handicap car je n’aurai qu’à me concentrer sur ma course et je n’aurai pas de vague. »

Ces chronos sont dans tes cordes ?

Lucas : « Tout à fait. Sur 400m, mon meilleur temps est de 3:44 et je dois faire… 3:48. Sur 200m, mon meilleur temps (1:46.00) suffira. Le plus difficile sera le 800m car je dois améliorer mon meilleur chrono de 3 secondes. Enfin, sur 200m 4 nages, je manque de repères car je n’en ai plus fait depuis 3 ans. Il faut 1:59, le record de Belgique est à 2 minutes et, à l’époque, je faisais 2:03. Et si je décroche mon ticket pour une course, je serai qualifié pour les autres. J’espère aussi qu’on gagnera les relais avec mes équipiers. »

Et pour la suite de la saison ?

Lucas : « Dans l’optique des Championnats du Monde, fin juillet, je vais faire 3 semaines de préparation puis 1 compétition en mai (Californie) et pareil en juin (Tournoi des 7 Collines à Rome). C’est la raison pour laquelle je quitte déjà la Belgique mardi pour reprendre mes entraînements normaux aux Etats-Unis. »

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Camille : « Après les Championnats de Belgique, ce sera place à une semaine d’examens. Je repars d’ailleurs dès lundi. Mais je suis assez confiante… Ensuite, les U23. Ma saison sera focalisée sur ça. Peut-être aussi viser les Championnats du Monde mais je ne sais pas si la Belgique aura un relais ou pas. En individuel, c’est encore trop dur pour moi… »

Fin de carrière pour Maxime Courtois

Camille et Lucas ne sont pas les seuls athlètes à représenter Liège Natation. Ils seront accompagnés par 17 autres nageurs, dont 5 de notre groupe Elite : Thomas Courbois (4 courses individuelles), Raphaël Vanhecke (4), Mattéo Magremanne (4), Justin Lecocq (3) et Antoine Saive (2). « Je place beaucoup d’espoirs en Raphaël », explique André Henveaux. « Il a du talent et il est top pour le moment. Thomas (200m dos) et Antoine (200m crawl) sont biens aussi. Tous les feux sont au vert pour eux mais, après, cela reste du sport avec ses imprévus… Je compte aussi sur Mattéo pour les relais. Il y a moyen de faire quelque chose avec les 4 garçons. J’espère du 51 de moyenne. Ce sera dur de se qualifier pour les Championnats d’Europe mais pour quoi pas… Justin, par contre, n’aborde pas la compétition dans les meilleures conditions car il a été piqué par un insecte et son pied est gonflé. »

La tuile, c’est l’arrêt de Maxime Courtois. « Une décision tombée il y a un mois après le stage de préparation », regrette André Henveaux. « Il va s’engager à l’armée, à l’Ecole des Sous-Officiers. Il nagera tout de même le 2^e relais 4x200m crawl. »

Une grosse perte pour notre club, assurément.

Florentin Lovens, lui, est toujours out suite à sa fracture du bras.

On trouve aussi 12 nageurs qui évoluent sous les ordres d’Els Gitsels. « Ce sera une première en Open pour nos jeunes filles (Célya et Typhanie Paques, Anaïs Mardaga, Laurien Delsaer, Janne Jorissen, Clémence Bajot et Elena Wégria). Je place beaucoup d’espoirs en elle dans le futur. C’est vraiment la relève de mon groupe actuel.  Avec elles, on a 2 relais 4x200m crawl. C’était la bagarre pour figurer dans le meilleur relais. On sera le seul club wallon à rivaliser avec les Flamands dans cet exercice. On aura aussi l’occasion de voir à l’œuvre nos Benjamins (Elad Carlos Da Silva, Finn Jorissen, Pauline Van Hove, Lorane Stas et Niene Poncelet) dans une compétition qui leur est réservée.

Un rendez-vous que manquera malheureusement Noah Lambert, en voyage scolaire.

Ce dimanche, Els Gitsels a emmené 9 de ses nageurs à Saint-Vith pour les Swimdays, où 7 clubs belges se mesuraient à un cercle luxembourgeois et un hollandais. L’objectif : permettre à ses ouailles de signer des chronos qualificatifs pour les championnats de Belgique jeunes sur 100m, 200m 4 nages et 400m.

Une mission qui a été menée à bien par une partie du groupe. «  Les filles (Louise Scaglione, Niene Poncelet, Nina Bouveroux et Léa Wégria ont réussi les temps limites sur 200m 4 nages et sur 400m crawl. Nina est même descendue 6 secondes sous le temps limite sur 400m ! C’est une belle récompense pour l’énorme travail qu’elle fournit aux entraînements. Noéline Moreno, par contre, n’a pas suffisamment performé sur 400m. Elle a payé ses différentes absences aux entraînements. Sur cette distance, la constance et la régularité sont essentielles. »

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Chez les garçons, les progrès sont réguliers… mais pas encore suffisants. « Sacha Gillard a amélioré tous ses chronos. Sa grosse progression s’explique par son remarquable travail en semaine. Viktor Vanspauwen a aussi amélioré tous ses temps. Depuis son arrivée de Genk, il voit ce que c’est de s’entraîner avec nous et il progresse très vite. Benjamin Schroyen a aussi fait des meilleurs temps mais sa progression a été freinée par 10 jours passés en classes de neige. Quant à Maël Renouard, il signe un 5:26 sur 400m alors qu’il fallait… 5:25 pour se qualifier. J’espère vraiment qu’il gagnera cette seconde à Crisnée, dans quelques semaines. Le bilan du week-end est donc très positif », conclut Els.

Depuis quelques années, Lucas Henveaux a pris l’excellente habitude de placer la petite Belgique sur la carte mondiale lors de ses compétitions internationales. Il a encore prouvé ce week-end qu’il faudrait compter sur lui dans les prochaines années. C’est à l’occasion des finales universitaires américaines (NCAA) qu’il s’est cette fois mis en évidence sous les couleurs de Berkeley, son Université en Californie :

• 3^e place sur 500 yards le jeudi (4.06.74)
• 3^e place sur 400 yards 4 nages le vendredi (3.36.22)
• 3^e place sur le 1650 yards (14.27.62) le dimanche
• Victoire avec ses équipiers sur le 4 x 200 yards en nage libre, le mercredi, en passant pour la première fois sous la barre des 6 minutes (5.59.75).

Grâce à ses différentes performances, son équipe termine vice-championne ! « C’est la toute première fois qu’un Belge monte sur le podium de cette prestigieuse compétition universitaire », indique fièrement un André Henveaux qui s’était déplacé à Seattle (juste après avoir rendu visite à Camille à San Francisco). « Lucas a aussi le mérite d’avoir amélioré ses chronos à chaque course. Chaque après-midi (sauf sur le 1500m où c’est directement la finale), il améliorait son record du matin. Il a frappé très fort ! Et il commence de façon optimale l’Olympiade. »

On a déjà hâte d’être à Los Angeles, en 2028…

Les bonnes nouvelles se sont multipliées ces derniers jours chez nos jeunes. Notre club a d’abord reçu la confirmation que Janne Jorissen et Clémence Bajot étaient qualifiées pour la Comen Cup, du 20 au 22 juin à Belgrade (Serbie). Janne disputera le 400m et le 800m alors que Clémence s’alignera sur le 100m. Laurien Delsaer, qui avait également réussi les minimas, n’a malheureusement pas pu bénéficier de désistements pour faire partie des 2 Belges sélectionnées sur 200m et 400m.

La 2^e bonne nouvelle, c’est la bonne tenue du groupe d’Els Gitsels au Grand Prix International de la Ville de Seraing. Une coach qui avait passé le flambeau à André Henveaux, bien épaulé par Tim Jorissen, pour pouvoir assister aux finales NCAA que va disputer Lucas Henveaux à Seattle cette semaine.

« J’ai vu de très belles choses de la part de nos jeunes, notamment de Clémence Bajot et de Noah Lambert sur 100m, 200m et 200m dos », commente André Henveaux. « Les jumelles (Paques) aussi. Elad Carlos Da Silva a été magnifique avec un grand nombre de victoires et Finn Jorissen a été très bon aussi. On s’est bien défendu, on s’est bien bagarré, on a eu beaucoup de premières places et de podiums (avec aussi Laurien Delsaer et Lorane Stas). C’était un bon week-end. C’était une compétition relevée, avec beaucoup de concurrence. Bien sûr, ça ne vaut pas les Championnats de Belgique jeunes mais ils étaient dans le bon. C’est de bon augure pour la suite. »

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Il y avait aussi un représentant de notre groupe Elite à Seraing : Raphaël Vanhecke. Et le moins que l’on puisse écrire est qu’il monte en puissance après des moments plus difficiles. Sur l’ensemble du week-end, il a enchaîné les premières et secondes places. « Il souhaitait nager pour avoir des temps un peu partout. Il a réalisé un super 100m papillon et un très bon 200m 4 nages notamment. Il est en forme. »

Lucas Henveaux aux finales NCAA

André va à son tour s’envoler pour les States afin de voir sa fille Camille à San Francisco puis Lucas à Seattle. « Les finales universitaires ont eu lieu ces derniers jours pour les filles. Camille a fait les éliminatoires mais elle n’a pas réussi à se qualifier. C’est difficile pour une première année. Elle était tout de même 2^e réserve sur 500 yards et fera sûrement mieux l’an prochain. »

Lucas, lui, nagera le 4×200 yards mercredi, le 500 yards jeudi, le 400 yards 4 nages vendredi et le 1650 yards (équivalent de notre 1500m) samedi, avec l’espoir d’une finale le lendemain. Et que peut-il espérer comme résultat ? Il a le meilleur temps des qualifiés sur 1650 yards (14:29 en Conférence) et le meilleur ou le 2^e sur 500 yards donc on peut espérer de belles choses. Mais la concurrence sera très rude. Vous savez, les Américains, ils préfèrent être sacrés dans cette compétition plutôt qu’aux Jeux Olympiques. Cela situe leur motivation… »

Une Belge s’est mise en évidence ce week-end à Edimbourg : Florine Gaspard. La Bastognarde a amélioré de 12 centièmes son record de Belgique sur 50m nage libre. Pas de record, par contre, pour nos nageurs mais, malgré tout, des points positifs… qu’il faudra confirmer aux Championnats de Belgique.

« C’est là que toutes les qualifications internationales vont se faire », explique André Henveaux, confirmant du même coup ce qu’il avait pronostiqué avant la compétition écossaise. « D’ici-là, on va opérer les réglages. Le positif, c’est qu’il y a des gars qui sont déjà à leur meilleur niveau. Maxime Courtois a réussi un bon 400m dimanche, contrairement à sa prestation de la veille sur 800m. Là, au moins, il a mouillé son maillot et s’est donné à fond. On a aussi vu un très bon Raphaël Vanhecke qui a réalisé ses meilleurs temps sur toutes ses courses : 400m, 200m crawl, 200m 4 nages et 400m 4 nages. Thomas Courbois était aussi à son meilleur niveau sur le 200m dos, ce qui n’était pas le cas sur 50 et 100m dos. Justin Lecocq a aussi été bon sur 200m dos. Et, sur 400m 4 nages, c’est un des meilleurs juniors belges. Malheureusement, Antoine Saive était un peu hors du coup. Dans ces compétitions, il y en a souvent un qui a du mal. Cette fois, c’était lui. »

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Mattéo Magremanne ne s’est pas non plus montré à son avantage. « Il ne faut jamais attendre des miracles après un premier stage en altitude. C’est normal. L’ordinateur humain doit s’habituer à une nouvelle situation. »

Saison terminée pour Florentin Lovens

La mauvaise nouvelle, c’est la fin de saison prématurée de Florentin Lovens qui doit être opéré du coude. Suite à son accident de voiture de décembre dernier et à sa fracture du bras, il n’a pas récupéré la pleine extension de son bras droit. « Il doit être réopéré le plus rapidement possible par un très bon chirurgien à Paris car un os s’est mal soudé », déplore son coach. « Il aurait dû être opéré tout de suite après son accident mais ça n’a pas été le cas. Après l’opération, il devra suivre 3 mois de rééducation. Sa saison est foutue et il ne participera pas aux Championnats de Belgique. Malgré tout, il s’est aligné sur 800m ce week-end. Et je le félicite pour son courage car il a fait un temps honorable. Il ne termine pas dernier alors qu’il n’avait qu’un bras ! »

Prochain grand rendez-vous, vous l’avez compris : les Championnats de Belgique du 25 au 27 avril, à Anvers.

Rentrés samedi d’un stage de 3 semaines dans leur traditionnel repère du Pic Maia, nos nageurs ont à peine eu le temps de vider leur valise qu’ils doivent déjà la remplir pour repartir. Ce jeudi, c’est à destination de l’Ecosse, et plus précisément d’Edimbourg, qu’ils s’envolent.

A Andorre, ils étaient 9 à multiplier les longueurs. Les 7 garçons (Thomas Courbois, Maxime Courtois, Florentin Lovens, Antoine Saive, Raphaël Vanhecke, Justin Lecocq et Mattéo Magremanne) ont été rejoints, au début des vacances de carnaval, par Célya et Typhanie Paques. Durant deux semaines, les jumelles ont pu découvrir ce que représente un stage aux côtés des Elites de Liège Natation et de la Fédération. « Elles ont été irréprochables », soulignait d’emblée André Henveaux. « On voit qu’elles sont habituées à travailler dur avec Els. Par rapport à des filles qui débarquent d’autres clubs, il n’y a pas de comparaison. Il faudra voir comment elles vont digérer ces efforts. »

Toujours des séquelles pour Florentin Lovens

Le bilan à tirer avec les garçons, qui seront tous les 7 présents en Ecosse, est moins dithyrambique. « Le stage s’est bien passé mais j’ai dû m’énerver un peu trop par moments », avoue le coach, contrarié. « Les garçons grandissent et il faut gérer. Ils travaillent dur, peut-être un peu trop. On n’a pas trop fait attention à l’altitude et on a peut-être dépassé certaines limites. J’espère que cela portera ses fruits à Edimbourg. C’est toujours difficile de savoir comment les corps vont réagir. Lucas a prouvé qu’il était très fort quelques jours après être redescendu d’altitude. Camille, par contre, était moins performante… et elle se sentait mieux 3 semaines après. Pour les garçons, cela marche toujours. Directement pour certains, un peu plus tard pour d’autres. En Ecosse, ils nageront 6 jours après la fin du stage. »

Ce stage devait permettre à Maxime Courtois et à Florentin Lovens de revenir dans le parcours après leur accident de voiture survenu en décembre. Alors, où en sont-ils ? « Florentin ne retrouve pas l’extension complète de son coude. Au niveau physiologique et musculaire, il avait beaucoup perdu. Quant à « Max », il est bien revenu mais, dans les tests, il est encore un peu en retard. Il est parfois un peu trop cool et trop en confiance alors qu’il devrait faire un effort immense et se montrer plus impliqué. Tous les deux nageront sur 400-800-1500m. »

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Quid des autres ? « Justin Lecocq a été irréprochable », poursuit le coach. « Comme Thomas Courbois, qui a fait un bon stage, il s’alignera en dos. Mattéo Magremanne, notre géant, fera lui les courtes distances (50-100m). J’ai peu travaillé avec Raphaël Vanhecke (100-200-200 4 nages), qui était plus souvent sous la supervision d’Erwin Vanspauwen. Quant à Antoine Saive (200-400m), il y a eu quelques frictions mais il s’est excusé. »

Et peut-on envisager des qualifications internationales au bout du week-end ? « Ce sera dur de se qualifier mais il faut nager à fond. Et s’il y a quelque chose à prendre, il faut le prendre ! Je pense quand même que c’est aux Championnats de Belgique, avec quelques semaines d’entraînement en plus, qu’on fera les comptes. »

Quoi de plus romantique qu’un petit week-end à Charleroi pour la Saint-Valentin ? C’est en effet le bassin carolo qui était choisi pour accueillir les Championnats Francophones Open. Un des intérêts du week-end était de savoir combien d’athlètes de Liège Natation pouvaient prétendre à un ticket qualificatif pour la Comen Cup. Depuis début janvier, Laurien Delsaer (200m NL + 400m NL), Clémence Bajot (100m NL) et Janne Jorissen (400m) avaient réussi les temps limites. Malheureusement, seule cette dernière fait partie des deux meilleures nageuses belges et pourra donc découvrir les joies européennes. Laurien et Clémence doivent donc attendre et espérer une éventuelle défection. « Quant à Janne, vu qu’elle a le temps limite sur 400m et qu’elle est à moins d’un pourcent de celui du 800m, elle est aussi qualifiée pour cette distance », se réjouissait Els Gitsels.  

Sur 200m dos, Elena Wégria n’a, pour sa part, pas réussi à atteindre l’objectif. « Elle n’est pas passée loin mais ce n’était pas assez. Après une semaine de repos, elle va pouvoir vraiment entamer sa formation avec nous. Pour elle, comme pour le groupe, l’objectif sera d’être prêt pour les Championnats de Belgique. »

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Un qui a frappé fort avant cette semaine de break aquatique, c’est Noah Lambert. « C’est l’Homme du Week-end », clame sa coach. « Il a fait de super championnats. Il a passé un cap et commence à savoir gérer ses courses. Pour les 2009 et 2010, c’est le début des championnats où il faut disputer les éliminatoires et les finales dans la même journée. Réaliser une bonne performance deux fois en quelques heures dans la même discipline n’est pas simple. Noah commence à le faire, malgré un programme chargé, alors que les filles ont actuellement plus de mal. Il a su gérer son 200m crawl dix minutes avant son 1500m et a intelligemment décidé de scratché son 200m dos. Il a été récompensé par une victoire dans sa catégorie et une 3e place en Open. 17:06, c’est 20 secondes de mieux que la dernière fois, au mois de novembre, je pense. »

Podium en Open pour les jumelles Paques

Un podium en Open, c’est aussi ce qu’ont décroché Célya (2^e) et Typhanie (3e) Paques. Dans leur catégorie, elles réalisent le doublé. « Elles ont bien progressé également », poursuit Els. « Mais la 2^e journée était quand même plus compliquée, même si on a eu des meilleurs temps également. Je mentionnerai aussi les belles prestations de Lorane Stas et d’Elad Carlos Da Silva pour leur premier rendez-vous sur 800m aux Championnats Francophones. Elad l’emporte haut-la-main et Lorane termine 2^e. Le petit bémol, c’est Anaïs Mardaga. Samedi, elle a réussi ses qualifications pour intégrer l’équipe nationale de sauvetage, qu’elle combinera en parallèle de la natation. Y a-t-elle laissé trop d’énergie ? Je ne sais pas. Mais, dans l’ensemble, le bilan est très positif. »

Des médailles également pour nos Elites  

Trois nageurs de notre groupe Elites étaient également engagés. Justin Lecocq, qui nageait deux courses le samedi avant de s’envoler pour le stage à Andorre, n’a pas fait le déplacement en terres carolos en touriste puisqu’il ramène l’argent sur 200m papillon et le bronze sur 100m dos. Le bronze, c’est aussi le métal décroché par Mattéo Magremanne sur 50m NL. Il est par contre resté au pied du podium sur 100m NL et 200m NL. On notera également que Raphaël Vanhecke, qui avait scratché ses finales la semaine dernière aux Flanders, était revenu à de meilleurs sentiments ce week-end. Il l’a prouvé en s’imposant sur 100m NL et sur 100m dos. Un beau cadeau d’anniversaire pour ses 19 ans (ce dimanche).

 

Il y a quelques semaines, le trio Laurien Delsaer (200m-400m)-Janne Jorissen (400m)-Clémence Bajot (100m) réussissait les temps limites pour participer à la Comen Cup. La première condition remplie, il reste à croiser les doigts pour que nos nageuses figurent parmi les deux plus rapides de Belgique sur leur distance. Ce ne sera pas le cas pour Laurien sur 400m puisqu’elle a perdu sa 2^e place au profit de Janne, trois semaines après ses exploits carolos. Croisons les doigts pour que nos filles ne se fassent pas coiffer sur le poteau par l’une ou l’autre rivale ce week-end.

Notre trio pourrait devenir quatuor à l’issue des Championnats francophones de ce week-end. C’est en tout cas l’ambition d’Elena Wégria. Fraîchement débarquée à Crisnée en provenance de Waremme, Elena tentera de compléter notre carré d’as sur 200m dos. « Mon espoir, c’est que tout le monde réalise ses meilleurs temps à Charleroi », explique Els Gitsels. « Et quand on améliore ses chronos, on réussit sa compétition. C’est la « facilité » de la natation. J’espère aussi que mes nageurs pourront pousser les portes de plein de finales et que les jumelles Paques réaliseront de belles performances sur les longues distances, elles qui figurent parmi les meilleures de leur catégorie. Ensuite elles partiront en stage à Andorre, durant les deux semaines des vacances de carnaval, avec André. »

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De stage, il sera également question pour Clémence Bajot, Elena Wégria, Pauline Van Hove et Elad Carlos Da Silva, qui partiront une semaine à Vittel.

Dans le bassin hennuyer, on suivra aussi avec attention les prestations d’Elad et de Lorane Stas qui découvriront le 800m.

Justin Lecocq : Charleroi avant Andorre

On notera aussi les présences de trois nageurs de notre groupe Elite : Justin Lecocq, qui nagera samedi avant de s’envoler pour Andorre, Mattéo Magremanne et Raphaël Vanhecke. « Il n’y a aucune ambition particulière ni aucun affûtage. Mais, en tant qu’Elites, ils doivent participer à au moins une épreuve des Championnats Francophones », explique un André Henveaux déjà tourné vers les échéances suivantes que constituent le stage de 21 jours à Andorre et l’Edinburgh International Swim Meet mi-mars. « Entre les deux, on ne reste que quatre jours en Belgique. C’est une belle compétition. J’y suis déjà allé mais cela remonte à plus de 20 ans… En Ecosse, j’espère qu’on décrochera une ou deux qualifications pour des Championnats d’Europe Juniors, même si Camille ne sera pas de la partie. On peut aussi viser des qualifications U23 et, pourquoi pas, pour les Championnats du Monde… »

Ce sera aussi l’occasion pour Maxime Courtois et Florentin Lovens de retrouver leurs sensations deux gros mois après leur accident de voiture. « Max est revenu à une qualité « normale ». Florentin a été plus sévèrement touché (fracture du bras). Après une si longue absence, il ne faudra pas espérer de miracle directement. Il a un gros retard à combler. Et, les miracles, c’est  à Lourdes, pas à Edimbourg… Mais son mental sera très important dans son retour aux affaires. »

Privée de Challenge George (annulé), Sylvie Hainaux a emmené ses ouailles à Verviers, ce dimanche, pour le Grand Prix de la Régularité et la Coupe Jean Defrance. « C’était une première vu que, d’habitude, nous sommes engagés dans une autre compétition. Il y avait beaucoup de monde. Du coup, c’était long et l’attente était longue pour les petits qui couraient partout et qui n’économisaient pas leurs forces pour leurs courses. »

Avec l’enchaînement des épreuves, la coach ne savait plus où donner de la tête. Il faut dire qu’elle devait gérer ses 14 nageurs plus 10 éléments du groupe d’Els Gitsels. « Heureusement, j’ai pu compter sur Ilana Carlos Da Silva et sur Eléna Wégria pour m’aider à appeler les suivants et à suivre  les podiums. »

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Et que retenir des résultats ? « Ils sont bons mais c’était impossible de rivaliser au niveau du Challenge avec le Perron, par exemple, qui alignait deux fois plus de nageurs, ou avec le Mosan, qui a pris beaucoup de points chez les grands. L’important, c’est qu’ils ont bien nagé et ont bien progressé. Tout le monde était bien fatigué en fin de journée. Chez les grands, ils nageaient en général 4 courses sur l’après-midi. Elée Schmidt en avait même 6 à son programme ! Il y en a aussi qui ont découvert les 200m et qui ont bien apprécié… »

La suite du calendrier reste à déterminer, avec de préférence une compétition qui permettra à Sylvie d’aligner ses troupes sur des 400m.

Les podiums des Canetons 

Les non licenciés à Saint-Georges

Enfin, Liège Natation était également présent à Saint-Georges avec le Challenge des non licenciés sous la direction de Sylvie Baccus secondée par Evy, Maud et Lucas. Nous avons décroché 13 médailles.

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En l’absence de 4 fers de lance (Lucas et Camille Henveaux, Florentin Lovens et Maxime Courtois), on savait bien avant le week-end que notre club ne reviendrait pas avec une collection de médailles des Championnats Néerlandophones. Et cela s’est confirmé.

La seule médaille décrochée par notre groupe a terminé autour du cou de Justin Lecocq au terme du 200m papillon. « C’est très bien car c’était relevé », appréciait André Henveaux. Justin a également terminé au pied du podium sur le 400m 4 nages. « Thomas Courbois a réussi deux bons éliminatoires sur 200m dos et 200m nage libre mais la suite n’a pas été du même acabit. Antoine Saive a fait deux finales (200m nage libre et 400m nage libre) et n’était pas loin de ses meilleurs temps. Il a bien travaillé. »

Plutôt trois fois qu’une…

La grande satisfaction vient de notre nouvelle recrue : Mattéo Magremanne. Inscrit avec un chrono de 54.15 sur 100m nage libre (sa distance fétiche), il devait descendre sous les 53.18 pour faire partie du cercle des Elites francophones. Une mission qu’il a menée à bien. « Et même 3 fois plutôt qu’une », se réjouissait André Henveaux. « Il a chaque fois amélioré son chrono de base de plus d’une seconde et demie (52.67 en éliminatoires, 52.55 en finale B et 52.64 lors du relais 4x100m nage libre). Je suis vraiment très content. Il n’a que 16 ans et 2 mois en plus ! »

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La grosse déception est venue de Raphaël Vanhecke. Disqualifié en finale du 400m 4 nages (où il avait réalisé le 6^e temps des éliminatoires) le vendredi, il a disputé les éliminatoires de ses 3 autres courses… mais a scratché les différentes finales. Il a tout de même pris part au relais en fin de week-end. Une attitude sur laquelle André préférait ne pas faire de commentaires.

Notre groupe s’envolera en fin de semaine pour Andorre afin de préparer au mieux une compétition internationale à Edimbourg. L’objectif sera d’y décrocher des tickets pour les Championnats d’Europe.

On va encore parler de Liège Natation aux quatre coins de la Belgique, ce week-end. Quatre ? Peut-être pas, finalement. Mais trois, à coup sûr. D’Anvers à Verviers en passant par Saint-Georges, plus précisément.

Le week-end débute ce vendredi pour notre groupe Elite. C’est un groupe réduit à seulement 5 éléments qui se déplace aux Flanders : Thomas Courbois, Antoine Saive, Raphaël Vanhecke, Justin Lecocq et Théo Magremanne, notre nouvelle recrue (voir notre article de la semaine dernière) qui disputera sa première compétition sous nos couleurs. Cinq présents mais 4 absents puisque Lucas et Camille Henveaux poursuivent leur carrière aux Etats-Unis alors que Florentin Lovens et Maxime Courtois poursuivent, eux, leur… revalidation. Un matin de décembre, ils ont en effet été victimes d’un accident de voiture dans les bois du Sart Tilman, en quittant l’entraînement du Blanc Gravier. « Heureusement qu’ils ne roulaient pas très vite », grimace André Henveaux. « Camille s’en est sortie avec quelques coupures. Maxime a eu un traumatisme crânien et est resté un mois hors de l’eau. Il a repris les entraînements calmement mais il ne peut pas encore faire de compétition. Il profitera du stage de 3 semaines, dès la fin de la semaine prochaine, pour retrouver des sensations. Florentin Lovens, de son côté, est toujours au repos forcé après sa fracture du bras. Il est en rééducation afin de retrouver la pleine extension de son bras, ce qui n’est pas encore le cas. »

Le but de cette compétition est de se frotter aux meilleurs Belges… à l’exception du meilleur athlète national qui est incontestablement notre Olympien. « Derrière lui, ça descend clairement d’un niveau », reconnaît son paternel. « Le but est de se situer avant le stage et une compétition à Edimbourg où il faudra briller pour décrocher des places pour les compétitions européennes. »

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Mais qui a le plus de chances de briller ? « Justin devrait être celui qui tirera le mieux son épingle du jeu », pronostique André. « J’attends aussi quelque chose de Raphaël et j’espère que Mattéo descendra sous les 53.01, ce qui lui permettrait d’intégrer le cercle des Elites francophones. Quand on aura musclé sa grande carcasse (1,96m), il y aura moyen de faire de belles choses. Antoine m’a aussi laissé des impressions positives. C’est lui qui a montré les plus belles choses en semaine. Il a gagné en maturité au niveau des entraînements de par sa régularité, son travail et ses présences. A lui de le montrer en compétition. »

Verviers pour remplacer le Challenge George

Privé de Challenge George, annulé peu avant l’événement, les petits de Sylvie Hainaux ne resteront pas inactifs ce dimanche puisque leur coach leur a dégoté le Grand Prix de la Régularité et Coupe Jean Defrance, à Verviers. « Visiblement, il y aura du monde, probablement en raison du retrait du Challenge George », commente-t-elle. « Vu que j’y vais avec de très jeunes nageurs, ce sera difficile de rivaliser avec d’autres clubs mais l’objectif est de s’appliquer. Je les ai inscrits sur 100m dos et 100m brasse, plus le 100m 4 nages pour certains. Six ou 7 nageurs du groupe d’Els Gitsels nous accompagnent. Eux, ils ont choisi leurs distances. Ce sera l’occasion de tester des courses moins habituelles (comme des 50m) et de nager sans le stress des compétitions importantes que sont les Championnats Francophones par exemple. »

Les non licenciés à Saint-Georges

Enfin, une vingtaine de non licenciés effectueront le déplacement à Saint-Georges ce dimanche sous la direction de Quentin Lorent et de Sylvie Bacchus. « Ce n’est pas exactement le même groupe qu’il y a 3 semaines, à Wanze », précise Sylvie Hainaux. « Certains n’y vont pas faute d’envie ou de disponibilité personnelle mais, en contrepartie, il y a des nouveaux… »

 

Programmés en début d’année civile, les Championnats Francophones constituent toujours une belle occasion pour les jeunes de se mesurer aux meilleurs nageurs du sud du pays. Dans la catégorie 2013, la grande promesse wallonne nage pour nos couleurs et se nomme Elad Carlos Da Silva. Tel un lion, le petit frère d’Ilana a tout dévoré sur son passage dans la cité des Loups. Inscrit à 6 épreuves individuelles sur l’ensemble du week-end, il décroché l’or à… 6 reprises : 100m NL, 100m papillon, 200m NL, 200m papillon, 200m 4 nages et 400m NL. Un bilan auquel il faut ajouter 2 victoires en relais mixte (4x100m + 4×100 4 nages). Impossible de faire mieux ! « C’est notre chercheur d’or », commentait tout sourire une Els Gitsels à nouveau aux anges suite aux performances de l’ensemble de son groupe. « Elad a mûri. Il est plus posé en course et a bien progressé au niveau technique. Il a vraiment été super durant tout le week-end. »

19 médailles d’or dont 4 relais

Comme on en a l’habitude, c’est tout un collectif qui se met en évidence lorsqu’il se produit en compétition. Le week-end s’est achevé avec 19 médailles d’or (dont 2 pour les relais filles et 2 pour les relais mixtes), 14 d’argent et 5 de bronze. La coach pouvait dès lors distribuer les bons points. « Très déterminée, Lorane Stas a réussi le doublé 200m-400m en crawl. Pauline Van Hove a signé un 400m d’enfer et de très bons relais. Deuxième du 100m brasse, elle remporte tout de même le titre car la gagnante est Française (en plus de l’or sur 200m 4 nages). J’ai également apprécié les prestations de Cato Delsaer. Après des courses trop souvent en dents de scie, elle a cette fois été constante pour améliorer tous ses chronos. Finn Jorissen aussi ne signe que des meilleurs temps. Idem pour Eléa Schmidt, avec de bonnes et de moins bonnes courses. Elle doit surtout apprendre à se faire mal jusqu’au moment où elle touche le mur et ne pas démissionner en cours de course quand ça ne va pas. »

Minima européen pour Janne Jorissen et Clémence Bajot

Pour nos filles 2011, ces Championnats représentaient la dernière possibilité de décrocher un ticket européen pour la Comen Cup. Il y a 3 semaines, à Charleroi, Laurien Delsaer avait réussi son challenge. Elle espérait améliorer son chrono pour s’assurer de figurer parmi les 2 qualifiées mais le week-end ne s’est pas déroulé comme prévu. « Elle n’a pas su les améliorer », regrettait Els. « Sur 200m, elle garde sa 2^e place actuelle. Par contre, sur 400m, elle est désormais 3^e. Il faut s’interroger sur les raisons. Était-elle toujours sur son nuage ? Était-elle fatiguée ? Son pic de forme était-il passé ? Nage-t-elle mieux sans affûtage comme à Charleroi ? Il va falloir réfléchir à ça pour la préparer au mieux dans les années à venir. »

Et si Laurien a perdu sa 2^e place sur 400m, c’est parce que sa coéquipière, Janne Jorissen, a cartonné dans le bassin louviérois. « Un 400m d’enfer en 4:30 », précise Els. « Elle a atteint l’objectif qui lui était fixé. A présent, il faut attendre pour voir si elle garde ce 2^e chrono qualificatif ou si elle sera dépassée lors des Championnats néerlandophones de la semaine prochaine. »

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Sur le fil, Clémence Bajot a ajouté son nom à la liste des prétendantes à la Comen Cup. « Elle n’y était pas arrivée de tout le week-end puis il y a eu le relais 4×100 NL qu’elle lançait. C’était la dernière course du week-end, sa toute dernière chance d’y arriver… et elle sort un chrono sous la minute, le 2^e au niveau national, comme Janne. Je suis contente car j’avais dit dès septembre que les 3 pouvaient y arriver et elles l’ont fait ! »

On notera aussi le doublé de Célya et Typhanie Paques (2009) sur 1500m dans leur catégorie. Au général, elles se classent 3^e et 4^e.

La satisfaction était également de mise chez les plus petits qui disputaient leurs premiers Championnats Francophones : Benjamin Schroyen s’est très bien senti, Noéline Scaglione a réalisé de belles choses également. Quant à Niene Poncelet, elle a montré qu’elle n’avait peur de rien avec l’argent sur 100m nl et une 4^e place sur 400m. Nina Bouveroux a nagé un super 400 en fin de week-end mais elle doit encore prendre confiance en elle. »

Deux transferts de Waremme : les sœurs Wégria

On signalera également l’arrivée toute récente des sœurs Wégria qui arrivent de Waremme. « Elles ont débuté sous nos couleurs avec le sourire. Léa (2014) a fait de son mieux mais elle n’a pas beaucoup nagé ces derniers temps à cause d’une blessure. Quant à Elena (2011), elle a fait ses meilleurs temps sur 200m et 200m 4 nages mais n’a pas obtenu le minima pour la Comen Cup. »

La piscine de La Louvière accueille ce week-end les Championnats Francophones des Jeunes. Une compétition importante pour le groupe d’Els Gitsels. Certains de ses membres espèrent en effet réussir des chronos qui leur ouvriraient les portes des Championnats d’Europe. On se souvient, il y a 3 semaines, des performances de Laurien Delsaer qui a réussi les minima pour la Comen Cup. Elle doit à présent confirmer son état de forme dans le bassin louviérois. De son côté, Janne Jorissen était passée à côté de la montre en or à Charleroi. Avec 3 semaines de plus dans les jambes et dans les bras, on peut espérer qu’elle franchisse à son tour le cap. Et pourquoi pas obtenir d’autres surprises?

Aux côtés des 21 nageurs d’Els nés entre 2009 et 2015, on devait retrouver un nageur d’André, Thomas Courbois, mais il a finalement scratché son 800m.

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La semaine suivante, nos supporters pourront découvrir notre dernière recrue en date : Mattéo Magremanne.

Mattéo Magremanne: un nouvelle crue pour les courtes distances

Né le 11 novembre 2008, le Brabançon a découvert la natation quand il avait 3 ans et demi, à Waterloo, où il réside. Etudiant en 5^e année (option langues), à Sainte-Véronique, ce grand gaillard de 196 centimètres fait désormais partie du Centre de Formation de la Fédération et a choisi Liège Natation pour continuer à s’épanouir. « Pourquoi ? La vision du club me plaît beaucoup”, explique-t-il. « On nage pour performer, pas juste pour s’amuser. Ce mindset est important et les objectifs sont élevés. Les J.O., c’est le Graal pour tout athlète ! On a une super team et c’est important pour moi de nager en compétition en compagnie de ceux avec qui je m’entraîne au quotidien, à l’exception de quelques séances qui se déroulent spécifiquement dans le bassin de Crisnée. C’est plus facile pour l’esprit d’équipe. »

Mattéo suit donc la trajectoire de Raphaël Vanhecke qui a, lui aussi, quitté Waterloo pour LGN. « Je ne dirai pas que son parcours m’a influencé mais cela m’a conforté dans mon idée. Dommage que ses blessures ne lui aient pas permis d’atteindre son meilleur niveau la saison dernière. »

C’est donc aux Flanders, la semaine prochaine, que Mattéo fera son grand début sous nos couleurs. « Cette compétition me permettra d’évaluer le travail effectué depuis le début de la saison. J’espère aussi y faire un bon chrono sur 100m crawl, ma spécialité, pour décrocher la meilleure place possible à Edimbourg (N.D.L.R. : Edinburgh International Swim Meet, mi-mars). Mon objectif à court terme, c’est de me qualifier pour les Championnats d’Europe Juniors sur 100m crawl, voire sur le 4x100m avec le relais en cas de souci en individuel. Je suis en bonne forme actuellement, donc pourquoi pas… »

A plus long terme, notre nouvelle recrue lorgne aussi sur le relais 4x200m crawl pour lequel notre club dispose de superbes armes en vue des futurs Jeux Olympiques de Los Angeles, en 2028. « André m’entraîne de temps en temps en endurance avec intensité pour que je puisse franchir ce cap. Avec seulement mes entraînements actuels destinés au 100m, impossible de devenir performant sur 200. »

Voilà une nouvelle pépite à suivre de près dans les prochains mois…

Une semaine après avoir marqué de leurs empreintes l’Hélios Trophy à Charleroi, les athlètes de Liège Natation ont encore fait étalage de leurs qualités, ce dimanche, à Seraing. Le but de ces Trials était de se qualifier pour une compétition européenne d’Eau Libre pouvant offrir un ticket pour les Championnats d’Europe de la discipline.

Sur nos 4 nageuses engagées, 3 ont brillamment franchi l’obstacle. Janne Jorissen et Anaïs Mardaga s’alignaient sur 3000m alors que, dans la catégorie supérieure, les jumelles Paques devaient parcourir 5 bornes. « Janne a été majestueuse », savourait Els Gitsels. « Elle a nagé plus d’une minute plus vite que le temps demandé. C’était un peu plus serré pour Anaïs mais elle termine tout de même avec un bonus de 5 secondes. Sur 5000m, Typhanie décroche aussi son ticket… pour une petite seconde. »

Célya perd son bonnet… et sa qualif

La malheureuse du jour, c’est sa sœur Célya. Et c’est un problème technique qui a noyé les espoirs de notre nageuse. « Elle a perdu son bonnet après 2,4 km, ce qui lui a fait perdre un temps considérable. Quand cela arrive à un garçon qui a les cheveux court, le retard peut encore être limité. Par contre, quand cela se produit pour une jeune fille aux cheveux longs, il faut compter un déficit de 2 secondes par 100 mètres. Au moment de cet incident, Célya était devant sa sœur. Le chrono, elle l’avait dans les bras. C’est dommage. »

Pour la première fois, les jumelles seront donc séparées pour une compétition d’envergure vu qu’il n’y a pas de rattrapage possible. « Cette course qualificative pour les Championnats d’Europe devrait se disputer au mois de mai au Portugal », précisait encore une coach aux anges qui concluait : « Je pense que Liège Natation est le seul club à qualifier 3 participantes. »

Une preuve de plus de l’excellent travail fourni au quotidien par nos athlètes et les différents staffs.

On le sait, l’année 2024 a été un grand cru pour Liège Natation. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que 2025 s’inscrit déjà dans la continuité. A l’occasion de la première compétition de la saison, l’Hélios Trophy (Charleroi), nos jeunes ont déjà réussi à se mettre en évidence. Quelques chiffres valent mieux que de longs discours :

• 21 départs au total de nos 5 nageuses
• 20 podiums (seul le 100m dos de Typhanie Pâques, 5^e, ne nous en offre pas)
• 10 victoires, 8 deuxièmes places, 2 troisièmes places
• 2 temps limites pour la Comen Cup réussis par Laurien Delsaer
• Les 5 meilleurs résultats possibles sur 200m (doublé en 15-16 ans + triplé en 13-14 ans)
• Doublés sur 800m en 13-14 ans et 15-16 ans
• Doublés sur 400m en 13-14 ans et 15-16 ans
• Triplé pour Typhanie Paques sur 200-400-800m

Un formidable tir groupé que savourait particulièrement Els Gitsels au terme d’un week-end aux horaires interminables. « L’objectif de cette compétition à Charleroi était de donner une première possibilité de donner à nos 5 nageuses sélectionnées par la Fédération de décrocher des temps limites pour la Comen Cup (Janne Jorissen–Clémence Bajot–Laurien Delsaer) ou les Championnats d’Europe Juniors (Typhanie et Célya Paques). Cinq nanas… et elles ont brillé toutes les 5 ! On a un fameux potentiel pour un relais 4x200m ! »

Objectif atteint dès la première occasion

Et la mission est (déjà) accomplie pour Laurien grâce à un chrono de 2 :10.27 sur 200m et de 4 :33.87 sur  400m. « C’est vraiment LA fille du week-end », s’extasiait la coach. « Bravo à elle. Son 800m était excellent également et elle a signé un bon 200m 4 nages. Je lui avais fixé cet objectif en septembre et, dès la première occasion, elle l’atteint. Quelle belle récompense pour le travail fourni ! C’était du top niveau ! »

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Temps limite ne signifie pas encore qualification. Seules 2 Belges seront sélectionnées. Laurien (qui a gagné plus de 13 secondes et demie sur 400m en 6 mois) doit donc détenir un des 2 meilleurs chronos au niveau national. La prochaine épreuve qualificative sera les Championnats Francophones au sud du pays (et les Championnats néerlandophones au nord). Elle pourrait donc placer la barre encore un peu plus haut dans 3 semaines, à La Louvière, et valider son ticket.

Ces temps limites, Janne Jorissen s’en rapproche fortement sur 400m. « Elle est à moins d’une seconde alors qu’elle a loupé une semaine d’entraînement parce qu’elle était au ski pendant les vacances de Noël. J’ai bon espoir pour les Championnats francophones. Elle a également été très solide sur 200m, en améliorant son chrono de 3 secondes. Son 800m était aussi très bon. »

Dans la même catégorie (13-14 ans), sur les courtes distances, Clémence Bajot peut aussi espérer aussi une invitation européenne. « Elle est à une demi-seconde sur 100m et à moins d’une seconde sur 200m alors qu’on n’a pas travaillé l’affûtage ces derniers jours », enchaîne la coach. « Un peu de repos lui fera du bien car elle a nagé tard les 2 jours et elle était épuisée. »

Objectif Eau Libre, dimanche, à Seraing

L’obstacle est un peu plus grand pour les jumelles Paques qui sont confrontées à des critères plus exigeants dans leur catégorie (15-16 ans). « Pour elles aussi, le travail paie. Elles progressent et sont les meilleures francophones mais il y a encore un grand creux par rapport au niveau européen. Elles doivent continuer dans cette voie. Le staff de la Fédération est satisfait de leur évolution. »

Les jumelles seront à nouveau sur la brèche ce dimanche 19 janvier à Seraing pour un 5000 m qui pourrait leur ouvrir les portes des Championnats d’Europe en Eau libre. « Ce sera leur premier essai sur cette distance. Janne Jorissen et Anaïs Mardaga tenteront, elles, leur chance sur 3000 mètres. Ce sont des efforts longs et solitaires mais elles sont capables de le faire. »

Réponse dimanche après-midi.

Les non licenciés à Wanze

Ce dimanche, nos non licenciés disputaient leur première compétition de la saison à Wanze. Sur 23 inscrits, 19 étaient finalement présents. « Il y avait 4 malades », commentait Sylvie Hainaux. « Ce n’était pas facile à gérer car il y avait beaucoup de monde et les petits n’ont ni les repères ni la discipline nécessaire. Tout le monde a donc dû faire preuve de courage et de patience mais ils étaient contents. Je m’attendais à plus de médailles, même si le but à cet âge n’est pas de forger un résultat. »

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Prochain rendez-vous pour eux: à Saint-Georges le 9 février.

 

L’année 2024 a refermé ses portes il y a une dizaine de jours. Une année qui fut un grand cru pour Liège Natation au niveau national (avec de nombreux titres et records nationaux) et international (Championnats d’Europe, du Monde et Jeux Olympiques).

André Henveaux et ses troupes ont déjà le regard tourné vers la nouvelle olympiade et Los Angeles 2028 mais une série de rendez-vous attendent nos différents groupes d’ici là. Au moment de franchir le cap de l’an neuf, certains de nos nageurs ont formulé le vœux de découvrir les compétitions internationales dans les prochains mois. Ce week-end, une première occasion leur sera déjà accordée de se rapprocher (voire de décrocher) leur rêve. Cinq nageuses du groupe d’Els Gitsels se rendront en effet à Charleroi pour tenter de réaliser les temps qualificatifs pour les compétitions européennes. Célya et Typhanie Paques, Janne Jorissen et Laurien Delsaer y disputeront 4 courses, Clémence Bajot 5.

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Notons déjà que, la semaine suivante, Les jumelles Paques, Anaïs Mardaga et Janne Jorissen  tenteront également de se qualifier pour les compétitions en Eau libre.

Les non licenciés à Wanze

Ce week-end sera également l’occasion pour 23 de nos non licenciés (nés entre 2015 et 2018 et inscrits soit à Crisnée soit à Ans) de disputer leur première compétition de la saison. Le principe : 1 course dans chaque nage maximum (dos-crawl-brasse) sur des distances de 25 ou 50 mètres en fonction des capacités individuelles. Et c’est Sylvie Hainaux qui a géré ce programme composé pour des niveaux très différents.

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« Certains viennent d’arriver, d’autres sont là depuis 2-3 ans et certains sont même déjà montés chez Els », commente-t-elle. « Mais la plupart d’entre eux n’ont jamais fait de compétition. Certains ont juste participé à la course d’avant-programme (50m crawl) de Crisnée en mai. On n’attend donc pas de résultat, le but est juste de découvrir l’aspect compétition et comment cela se passe ailleurs que chez nous. »

Le Challenge George annulé

On a appris il y a quelques jours que le Challenge George, organisé par le Mosan, ne se disputerait pas cette année. Cette épreuve créée en 1969, et qui faisait figure d’institution il y a quelques années, avait perdu de son lustre d’antan au fil des ans mais elle permettait aux jeunes nageurs de s’affronter sur l’unique distance de 400m. L’an dernier, 23 de nos athlètes y avaient participé. « Les autres districts ont annulé les éliminatoires qu’ils devaient organiser », regrette Sylvie Hainaux. « La finale était, elle, prévue le 9 février. C’est vraiment dommage d’être prévenus si tard. Tout notre début de saison était axé là-dessus. Nous sommes donc privés d’une possibilité de voir l’évolution de nos jeunes. »

Notons également que la piscine de Jonfosse, qui accueille traditionnellement le rendez-vous dans notre province, est fermée jusqu’au 16 février pour l’entretien des bassins.

Quel week-end ! Alors qu’il espérait « simplement » se hisser en finale de ses deux courses (le 200m et le 400m) aux Championnats du Monde en petit bassin de Budapest, Lucas Henveaux a fait beaucoup mieux :
– Deux finales
– Une médaille de bronze sur 200m
– Une 4^e place sur 400m
– 3 records de Belgique améliorés

Excusez du peu !

Tout s’est bien enchaîné pour notre Crisnéen dès le jeudi, date de son rendez-vous avec le 400m. En matinée, Il signait le 2e temps de sa série (3:37.87) et le 3e temps total qui lui permettait de prendre part à la finale.

En soirée, il entamait timidement sa course (6e après 25m) mais remontait à la 2e place après 4 longueurs. Une superbe position qu’il tenait encore après 325 mètres. Il était malheureusement dépassé dans la dernière ligne droite et terminait finalement 4e (3:36.71), à 40 centièmes des 2 Américains qui se partageaient le 2e place. Un chrono qui lui permettait d’améliorer son record de Belgique mais pas de monter sur le podium.

La belle surprise: le bronze sur 200m

Ce n’était en fait que partie remise. Dimanche matin, sur 200m, il se retrouvait 3^e de sa série éliminatoire après 25m. Il gagnait un rang dans la longueur suivante (2^e) avant d’accélérer dans la dernière ligne droite et de remporter sa série en 1:41.58. Il se qualifiait aisément pour la finale (2^e temps total) tout en améliorant son propre record de Belgique de 56 centièmes.

Le meilleur restait à venir. Pourtant, on a eu peur pour lui en le voyant virer à la 8^e place après 25 mètres, en finale. Heureusement, il passait le turbo par la suite : avec une 3e place après 75 mètres qui laissait augurer un beau résultat final. Il semblait cependant fléchir par la suite (5e) mais sortait 50 derniers mètres éblouissants pour décrocher la médaille de bronze (3e en 1:41.13). Il améliorait du même coup son record de Belgique du matin de 45 centièmes.

Une 2^e médaille de bronze pour lui après celle décrochée 12 mois plus tôt à Otopeni. Mais, en Roumanie, il s’agissait de Championnats d’Europe en petit bassin et non d’un rendez-vous mondial. Lucas entre aussi dans l’histoire de la natation belge en lui offrant sa 3^e médaille (seulement) en Mondiaux en petit bassin.

Notons que le vainqueur, l’Américain Hobson, a établi un nouveau record du monde en 1:38.61 !

« J’étais à côté de Luke qui nage très très vite », commentait Lucas après la course, encore essouflé. « Je savais que je pouvais prendre avantage de ça et je me suis collé à son couloir sur les 100 premiers mètres pour prendre un peu sa vague. Grâce à cela, j’ai réussi à nager un peu plus vite au début. Les 25 derniers mètres c’était surtout dans la tête. J’ai réussi à aller chercher la médaille. Dans le 400m je me suis fait dépasser par tout le monde dans le dernier 50m. Ici, dans ma tête, j’ai vraiment poussé très loin. Je suis super content. Après la 4e place obtenue sur 400m, ça fait super plaisir de prendre une médaille ici sur la course où je m’y attendais le moins. »

« Récompensé de ses efforts et de son perfectionnisme »

André, son papa et coach, était également aux anges. « On parle toujours des médailles mais tous ceux qui connaissent la natation ont pu relever qu’il a fait une belle course sur le 400m également. Bien sûr il était un peu frustré d’être battu alors qu’il a longtemps été dans le coup mais ils étaient de la même valeur. Derrière eux, il y a un fossé par rapport aux 10-15 suivants. Sur ces deux distances, Lucas est le meilleur nageur d’Europe. Il a d’autant plus de mérite que ces Championnats du Monde étaient particulièrement relevés puisqu’il ne manquait que Popovici (sur 200m) et Märtens (sur 400m). On a enregistré 30 records du monde ! C’est phénoménal. Je n’ai jamais vu ça. Dans les finales, c’était un record tous les quarts d’heure. »

Prochains objectifs, la finale du Championnat Universitaire aux Etats-Unis fin mars, les Championnats de Belgique en avril et ceux de juillet qui seront qualificatifs pour les Championnats du Monde en grand bassin à Singapour. « Lucas a été récompensé de ses efforts. C’est un garçon hyper motivé et perfectionniste à l’extrême au niveau de ses entraînement, de la technique, de son alimentation, de son repos… »

Et ses récents résultats ne feront certainement que booster encore sa motivation et son professionnalisme…

C’est auréolé d’un record de Belgique du 1500m que nous avions quitté Lucas Henveaux, le 23 novembre dernier, au terme du meeting qui s’était déroulé dans notre bassin. Le soir même, notre Olympien avait pris l’avion avec son paternel à destination de l’Afrique du Sud pour une dizaine de jours de vacances. Vacances, c’est en tout cas ce qu’il pensait au moment de réserver ses billets. Entretemps, ses deux records nationaux aux Championnats de Belgique sur 200m et 400m lui ont ouvert les portes des Championnats du Monde en petit bassin.

C’est donc à Budapest que Lucas a atterri ce mardi, deux jours avant sa première course (le 400m) prévue ce jeudi à 10h29. Son 200m, il le disputera dimanche à 9h29 dans la capitale hongroise.

Reste à voir dans quel état de forme il aborde la compétition après une préparation pour le moins particulière. « C’est vrai qu’elle n’est pas classique mais, psychologiquement, j’en avais besoin. Cela faisait plus de deux ans que je n’avais pas eu l’occasion de partir en vacances avec ma famille. Ce séjour avec Papa et nos amis me tenait donc vraiment à cœur. On a pu faire des safaris exceptionnels, voir les animaux qui se réveillent et faire un tournoi de golf. Rassurez-vous, je n’ai pas oublié de m’entraîner. La plupart du temps, c’était deux fois par jour… mais pas toujours dans des conditions idéales. Au début du séjour, il y avait une piscine de 56 mètres à 22 degrés. Et après 40 mètres, je touchais le sol car il n’y avait plus que 50 centimètres de profondeur… Durant la 2^e partie des vacances, je bénéficiais d’un bassin de 25 mètres. On verra donc ce que donneront ces entraînements alternatifs mais les indicateurs sont bons. Je me trouve en bonne forme. »

Une forme qu’il a tout de même peaufinée à l’occasion de 9 séances d’entraînement en 6 jours à son retour sur le sol belge.

Une solide concurrence

Il y a douze mois, Lucas avait décroché une médaille de bronze à l’Euro de Bucarest. Peut-il rééditer cet exploit au niveau mondial, cette fois ? Grâce à ses chronos aux Championnats de Belgique, il détient le 2^e meilleur temps sur 400m et le 4^e sur 200m.

« J’y vais sans pression car je vais affronter les meilleurs du monde. Une finale dans mes deux courses serait une réussite. La concurrence sera rude : les 3 premiers des J.O., le Champion du Monde en titre sur 25m et le recordman du Monde ! Mais j’espère quand même une bonne place. »

Avec une nouvelle amélioration de ses records nationaux ? « Ils sont déjà solides mais pourquoi pas. Le contexte est cependant différent. Ici, il faudra nager vite le matin et encore plus vite le soir. Mais si on se tire tous l’un l’autre vers le haut, c’est peut-être envisageable. »

Nul doute que le Crisnéen pourra compter à distance sur les bonnes ondes que lui enverront les jeunes pour lesquels il a multiplié les autographes il y a quelques semaines…

Nageurs, entraineurs, officiels, supporters et organisateurs se souviendront toute leur vie de la cuvée 2024 du meeting de Crisnée. Et pour cause ! Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à un record de Belgique. Pour cet exploit, tout le monde peut remercier Lucas Henveaux. A domicile, notre nageur a été porté par un public surchauffé qui n’a cessé de donner de la voix durant son quart d’heure d’effort.

Le résultat est à la hauteur des espérances : 14:43.07 sur 1500m, soit 1 seconde 69 de mieux que la performance réalisée le 13 décembre 2015 par Lander Hendrickx en Ecosse.

On a rapidement compris que notre Olympien tenait le bon rythme puisqu’il comptait presque deux secondes d’avance après 400m. Bien rodée, la machine déroulait avec une apparente facilité avec 12 coups de bras par longueur. Après 800m, André Henveaux s’extasiait déjà de voir sa descendance sur les bases d’un record pulvérisé. « J’ai hésité à accélérer un moment, ce qui aurait pu me permettre de réaliser 14:39 ou 14:40 », commentait Lucas peu après sa sortie du bassin. « Mais, comme je n’ai plus nagé cette distance depuis les Championnats de Belgique 2022, j’ai préféré rester dans le tempo que je connaissais plutôt que de craquer sur la fin. 59 secondes par 100m, je savais que je pouvais le tenir. C’était quand même dur au milieu… Mais c’est cool que cela se soit passé à la maison. »

André Henveaux : « Une performance de niveau international »

« C’est une performance d’un niveau international », se réjouissait André. « Je savais qu’il avait les capacités et la forme pour y arriver mais, le jour J, encore faut-il le faire… »

Cerise sur le gâteau pour la famille, Camille a pu assister à la fin de la course de son grand frère en direct sur Instagram alors qu’elle revenait d’une manche de la Coupe du Monde en Eau libre qui se disputait en Arabie Saoudite.

Autographes à gogo

C’est certainement avec des crampes que Lucas a quitté la piscine. Non pas dans les jambes ou dans les bras mais plutôt dans… les doigts. Assailli de toutes parts par les jeunes nageurs aux étoiles plein les yeux, Lucas a pris un long moment pour signer un nombre incalculable d’autographes sur des planches, des bonnets, des sacs, des t-shirts, des gourdes, des sweats et même des médailles ou des coques de téléphone ! Il n’a jamais hésité non plus à prendre la pose pour des photos et selfies. Et la veille, il avait gentiment remis les médailles aux jeunes lauréats. Une preuve s’il en fallait encore que notre champion est rester humble malgré ses succès et sa notoriété.

« Il faut savoir rendre ce que le club lui a donné », ajoutait très justement Els Gitsels, une maman fière de la nouvelle perf de son fils. « Il a tout appris ici, il adore être ici et il a été encouragé par tout le monde. Ces encouragements lui ont donné de l’énergie. Il s’en est servi pour battre ce record. »

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Quelques heures après sa course, Lucas décollait avec son père pour l’Afrique du Sud pour ce qui aurait dû être une période de vacances. « C’était réservé depuis des mois mais, comme je me suis qualifié sur le tard pour les Championnats du Monde de Budapest (en petit bassin), on doit changer un peu le programme. Je m’entraînerai deux fois par jour sur place tout en combinant avec le golf initialement prévu. On est dans la première des 8 phases préparatoires pour Los Angeles 2028 et j’ai envie de profiter de certaines choses et pas de me restreindre déjà maintenant. On va donc tester quelque chose de nouveau et s’adapter à la situation. On verra… »

Des coaches heureux de leurs nageurs

On l’a compris, c’est avec un sourire éclatant que nos différents coaches ont bouclé ce week-end. « Notre compétition est toujours une fête », commentait Els Gitsels. « Mes nageurs choisissent leurs courses pour s’amuser, sans stress, pour tester de nouvelles choses et ils multiplient les épreuves. Par moments, c’est chambre d’appel, départ, chambre d’appel… C’est fatigant mais, au moins, ils restent dans l’énergie. C’est mieux que d’avoir un battement de plusieurs heures entre deux courses. Ils ont bien mérité une semaine de congé. »

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Sylvie Hainaux était ravie également. « J’avais 4 filles (2017) qui ont bien géré leur première course lors de l’avant-programme de vendredi. J’avais également 3 enfants de 2016 qui disputaient leur première compétition officielle et cela s’est bien déroulé également. Pour le reste, cela s’est passé comme je l’attendais. Certains étaient très bien dans le rythme et d’autres, qui sont moins assidus, moins concentrés et moins travailleurs aux entraînements, ont fait quelques folies. Le 100m dos était très positif aussi alors que c’est une discipline plus compliquée. »

On s’en voudrait de terminer ce week-end sans remercier tous les officiels et les bénévoles de l’association de parents sans qui cette compétition n’aurait pu avoir lieu.

 Première compétition non-officielle pour 4 nageuses de Sylvie, nées en 2017. L.M.