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Le week-end a été particulièrement faste pour nos nageurs aux championnats de Belgique Open qui se sont déroulés à Anvers. Après l’analyse détaillée de l’entraîneur, André Henveaux, place aux réactions de nos médaillés d’or : Maxime Courtois, Lucas Henveaux et Grace Palmer.

En plus de s’adjuger le titre national sur 5000m, Maxime Courtois a réussi le temps minimum pour se qualifier pour les championnats d’Europe qui se dérouleront du 3 au 5 juin à Setubal (Portugal). Une surprise ? Pas pour son mentor qui affirmait depuis des semaines que Max avait tous les atouts pour briller sur cette distance. « Cela fait 2-3 mois qu’on prépare ce moment, avec André. J’avais déjà essayé de me qualifier aux championnats francophones mais j’étais un peu court. Il faut dire qu’on ne l’avait pas préparé de manière spécifique aux entraînements. On a axé le stage à Sierra là-dessus et cela a porté ses fruits. »

Et de belle manière puisque Max a nagé en 57:25, soit 30 secondes plus vite que le temps requis. « J’aurais aimé un temps qualificatif pour les championnats du Monde juniors, qui se dérouleront en septembre, mais je n’y suis pas arrivé. »

« J’ai vomi dans l’eau au début »

Une chose à la fois. Notre athlète a parfaitement géré sa course, même si le début n’a pas été simple… « J’avais mal digéré mon déjeuner et j’ai vomi en nageant. Thomas (Courbois) aussi d’ailleurs. Les effort sont vraiment durs. Cela ne m’a pas déstabilisé et j’ai pu garder le rythme, bien conseillé pas les signes d’André. A l’arrivée, je ne connaissais pas du tout mon chrono mais je me doutais que c’était bon car tout le monde m’applaudissait. J’étais content. »

Mais la joie était rapidement tempérée par la déception. Pas égoïste pour un sou, Max a directement tenté de réconforter Thomas Courbois, qui venait de louper la qualif pour 8 petites secondes. « J’ai pensé à lui plutôt qu’à moi, c’est vrai. C’est toujours triste quand un copain rate son objectif et qu’il ne peut pas nous accompagner. »

A Setubal, il découvrira de nouvelles conditions de course. « Ce sera la première fois en mer », ajoute-t-il. « En compétition en tout cas. L’an dernier, on avait nagé dans un lac. »

Mais avant de penser au Portugal, Max affinera sa condition à l’Ethias Trophy carolo, dans 10 jours. « Mon objectif : m’exploser sur 1500m », sourit-il.

Le triplé mais pas de qualif européenne pour Lucas Henveaux

L’autre grand vainqueur de ces championnats, c’est Lucas Henveaux. Après avoir collectionné les breloques au niveau francophone et néerlandophone, il a tout naturellement remis le couvert au niveau national grâce à un triplé 200-400-800m.

« C’était un bon week-end », avoue-t-il. « Mon regret, c’est de ne pas avoir réussi à me qualifier pour les championnats d’Europe. Sur 200 (1:47.88), je loupe pour 42 centièmes. C’est dommage. Une qualification m’aurait aussi ouvert les portes du 400 car je suis à moins de 2 secondes du chrono nécessaire sur cette distance. Or, on est automatiquement qualifié avec si la différence est inférieure à 1%. »

Lucas peut également être fier car, sur 400 comme sur 800m, il a signé la 3^e meilleure performance belge de tous les temps. « Sur 400, je m’attendais à 3:53 et j’ai fait 3:51. Je suis parti vite et j’ai été étonné de voir que je tenais la distance. Sur 800, j’ai été gêné par des crampes au bras gauche. Je ne savais pas pousser le mouvement jusqu’au bout. Mais je réussis tout de même 12 secondes de mieux que mon record. J’aurais aussi aimé m’aligner sur 100m mais le programme, condensé sur 3 jours seulement, m’a contraint à faire des choix. J’aurais pu le gagner car j’ai nagé en 50.03 dans le relais alors que le meilleur des éliminatoires a bouclé son 100m en 50.22. »

« Dernière chance à Monaco, les 21 et 22 mai »

Mais le fils d’André n’a pas le temps de savourer ses exploits. Pour affronter les meilleurs européens, il doit déjà remettre l’ouvrage sur le métier. « On a eu repos lundi et on a déjà repris le collier mardi par 8 kilomètres (rires). Je n’ai pas le temps de souffler car j’aurai une dernière possibilité de me qualifier les 21 et 22 mai, lors d’une compétition à Monaco. Ce sera un gros niveau et c’est un avantage car je serai un peu tiré par les autres. Le contraire de ce qui s’est passé à Anvers, où mon principal rival a profité de mon bon départ pour faire sa course. »

Grace Palmer: de l’or au goût amer

Quel bilan Grace Palmer doit-elle tirer de son week-end? Malgré son titre de championne de Belgique, André Henveaux regrettait son chrono, insuffisant pour lui permettre de côtoyer les meilleurs européens. Grace partageait l’avis de son coach.

« Oui, j’ai une médaille d’or mais je suis super déçue », avoue-t-elle sans détour. « Je sortais d’un bon stage à Sierra et je voulais cette qualification européenne. Je termine une seconde au-dessus du temps limite. Pourtant, j’étais bien partie. Mes 100 premiers mètres étaient parfaits. Les 100 suivants, ce n’était pas moi. J’ai craqué. Je n’allongeais plus assez et j’ai augmenté ma fréquence. J’ai fait n’importe quoi. »

Problème physique ou mental? « Physique non. C’est mental. J’étais fort stressée, je n’ai pas su me relaxer. Je me suis mis la pression. »

« Retrouver la stabilité et mon fighting spirit »

Mais Grace compte apprendre de ses erreurs, et vite! « Je vais me reconcentrer pour viser une qualification à l’Euro séniors. J’ai plusieurs possibilités : à l’Ethias Trophy dans 10 jours, à Canet (France) dans 3 semaines ou au Luxembourg début juillet. Si je n’y arrive pas, il faudra que je reparte de zéro l’an prochain. J’ai eu une année très difficile : l’école, la famille, je devais partir en Angleterre puis je suis revenue un peu perdue, une blessure au genou qui m’a empêché de nager la brasse durant 5-6 mois, deux fois le Covid, une gastro, une bronchite… Je dois retrouver la stabilité, être plus sûre de moi… et retrouver mon fighting spirit. »

Ce qui ne tue pas rend plus fort…

Avant le week-end, André Henveaux, entraîneur de Liège Natation, avait expliqué qu’il comptait sur ses nageurs pour que le club de Crisnée se positionne parmi les meilleurs du Royaume, à Anvers. Il a été parfaitement écouté. « Nous décrochons la 2^e place au nombre de podiums », avance-t-il fièrement. Au total, ses athlètes ont décroché 11 médailles individuelles dont 5 titres de champions de Belgique Open : 3 pour Lucas Henveaux (200m, 400m et 800m), 1 pour Maxime Courtois (5000m) et 1 pour Grace Palmer (200m brasse). Des statistiques auxquelles il faut ajouter 5 podiums en relais (dont un titre pour les Dames en 4x200m).

Retrouvez tous les résultats du week-end ici

Mais l’analyse va au-delà des médailles, c’est pourquoi André a classé les performances en 3 catégories : les grosses satisfactions, les satisfactions et les déceptions.

Les grosses satisfactions

Trois titres pour Lucas Henveaux : 3 courses individuelles, 3 médailles d’or mais il y a plus que la couleur de la récompense. « Sur 200 et 400, il a été fantastique. Son 800 me reste en travers de la gorge mais c’était en fin de week-end et il a souffert de crampes dans le bras. C’est le meilleur francophone sur les distances de base. Il a même dominé la natation nationale. Dommage qu’il ait dû faire des choix sinon il pouvait aussi être un bon acteur sur le 100m. »

Maxime Courtois qualifié : l’or sur 5000m et une qualification pour les championnats d’Europe juniors. Bravo Max. « Il a été fabuleux. La toute grande classe. Il nage en 57:25, soit 30 secondes sous le temps limite. Il doit à présent se positionner comme un bon junior européen. »

Emma Govaerts prend du galon : pas de médaille mais de gros progrès. « Elle se révèle. Son 100m brasse était magnifique. Elle était 3^e après 50 mètres puis elle patauge un peu et termine 6^e. Mais elle améliore tout de même son temps d’une seconde et demie. Elle intègre désormais le collectif francophone de haut niveau, ce qui lui permettra d’effectuer des stages et de progresser avec l’équipe nationale. »

Florentin Lovens : brillant sur 1500 mètres, « Flo » se qualifie pour la Comen Cup. « Il améliore son chrono de 23 secondes ! Quelle progression ! S’il continue de la sorte, il n’aura aucun problème à se qualifier pour les championnats d’Europe juniors dans un an. Il n’en est plus loin. »

Noah Franquinet : pas de médaille pour son 5000m (sa seule course) mais une belle prestation. « Il est parti avec 5-6 secondes de retard mais il a réussi une très belle course avec du 1:10 de moyenne. C’est la preuve qu’on n’a pas travaillé pour rien. »

Thomas Courbois : « Un très bon 200m dos (4^e) et une grosse présence dans les tous les relais. »

Les satisfactions

Le 200m 4 nages d’Ambre Franquinet : On l’attendait sur le 400m 4 nages mais les circonstances en ont décidé autrement (voir ci-dessous). « Elle était mieux préparée et elle a bien nagé. Dans les relais, elle a aussi été à la hauteur. »

Trois médailles pour Camille Henveaux : on espérait de l’or, il y a eu de l’argent et du bronze (2), en plus de deux minimas déjà réalisés auparavant. « Vu le contexte, on peut comprendre l’absence de titre. Encombrée tout le week-end, elle a dû scratcher le 400 et a même vomi plusieurs fois le samedi après-midi. Elle a été perturbée au niveau respiratoire. Sur les courtes distances des relais, elle a par contre amélioré ses temps. »

Les relais : cinq podium au total, dont 3 rien que pour les filles. Une belle moisson. « Je suis content de l’attitude des nageurs et de l’atmosphère qui régnait lors de ces épreuves. »

Les déceptions

Grace Palmer : malgré sa médaille d’or sur 200m brasse, elle est classée parmi les déceptions par son coach. « On voulait une qualification pour les championnats d’Europe. Et c’était bien parti car elle fait 100 premières mètres magnifiques. Tout s’est dégradé par la suite, je ne sais pas pourquoi. Elle gagne largement mais cela n’a pas suffi niveau chrono. Pourtant, c’est une fille sérieuse et qui travaille bien. »

Thomas Courbois : pas de qualification européenne malgré l’argent sur 5000m. « Sur une course d’une heure, il fait… 8 secondes de trop. C’est dur à encaisser quand on est aussi près. Il s’est battu mais il a un peu payé ses petites bêtises et ses côtes cassées lors d’un karting. Cet accident l’a maintenu 3 semaines hors du bassin, juste avant le stage. On y a cru pendant 4500m mais il n’a pas su passer la vitesse supérieure au bon moment. »

Ambre Franquinet : pas de record de Belgique sur 400m 4 nages à cause d’une disqualification en éliminatoires. « Une disqualification honteuse », s’emportait André Henveaux. « On aurait voulu casser les pattes d’une athlète en vue dès le premier jour qu’on n’aurait pas fait autrement ! On a revu les images et aucune faute n’apparaît. Et même s’il y en avait une, elle termine 10 secondes devant la 2^e ! C’est injuste ! »

Théo Marti : on espérait de lui une bonne surprise mais ce n’était pas son week-end. « Il a fait son meilleur temps sur 200m dos mais n’a pas été bon sur le 400 et sur le 800. Il perd 30 secondes par rapport à ses copains d’entraînement. C’est un garçon doué mais il doit se reposer et se comporter comme un athlète. »

Clémence Bajot n°1 belge sur 200m 4 nages

En marge de ces championnats Open, la Fédération avait invité les meilleurs jeunes de 11 à 14 ans du pays. Noah Lambert, Janne Jorissen et Clémence Bajot ont chacun participé à une épreuve… et cette dernière a même battu toutes ses rivales sur 200m 4 nages! De bon augure pour les vrais championnats de Belgique jeunes qui se dérouleront au mois de juillet.

Depuis des mois, nos nageurs ont cet objectif en tête. C’est pour y performer qu’ils sont partis 3 semaines en stage et qu’ils y ont bossé dur. L’heure de vérité, c’est ce week-end, à Anvers : les championnats de Belgique ! Ils sont 10 à représenter Liège Natation. Plusieurs d’entre eux ont une belle carte à jouer en vue des Championnats d’Europe. Initialement prévus en juillet, ceux-ci ont été avancés au premier week-end de juin et se dérouleront finalement au Portugal.

Avant d’aborder la compétition, le message d’André Henveaux est clair, tranché. Chacun est face à ses responsabilités et sait ce qu’il a à faire pour placer Crisnée en vue sur la scène belge. « On a bien préparé le rendez-vous et on y a mis les moyens (salle de sport, stage en altitude…) », explique le « boss » crisnéen. « J’attends d’eux qu’ils soient tous de dignes représentants d’un club qui veut s’imposer comme un des meilleurs de Belgique. On n’y va pas pour rigoler et pour finir 45e. Dire « J’ai fait le mieux possible », ce ne sera pas assez ! On est dans du sport de haut niveau. Chacun doit y aller sans peur. Il doit y avoir un stress, oui, mais il doit être positif. Ils sont bien préparés et ils doivent être sûrs de leurs moyens. A leur âge, il est temps de monter d’un palier et de conquérir le pays, pas d’arriver en pays conquis ! »

André a détaillé au cas par cas ce qu’il attend de nos athlètes et les priorités qu’il leur a fixées (voir ici le programme complet de chacun).

1. Ambre Franquinet : soigner le crawl sur 400m 4 nages et 200m 4 nages

Ambre s’aligne sur 6 distances mais 2 retiennent vraiment son attention. « Il y a 2-3 mois, elle était à moins de 3 secondes du record de Belgique sur le 400m 4 nages. Elle peut le battre ! Pour y arriver, elle doit s’arracher sur le crawl où elle manquait de vitesse. Elle a les outils pour le faire. Pour le papillon, le dos et la brasse, je n’ai aucune crainte. Elle a beaucoup travaillé pour le 200m 4 nages aussi. Je suis très confiant pour elle. »

2. Camille Henveaux : 400m 4 nages, 800 NL et 1500 NL sans stress

Comme Ambre, Camille est déjà qualifiée pour les Championnats d’Europe et s’alignera donc sans stress. « Mais elle ne prendra pas les choses à la légère. C’est une fille stable et régulière. J’espère qu’elle gagnera le 800 et le 1500 même si elle un peu encombrée ces derniers jours à cause d’allergies au pollen. Elle peut compter sur ses qualités naturelles d’endurance et de de résistance. »

3. Grace Palmer : une qualif en 200m brasse

Après une période difficile, Grace est revenue à son meilleur niveau. « C’est une bagarreuse. J’espère qu’elle a gardé ses qualités de compétitrice. Le 200m brasse, c’est sa course, surtout depuis le retrait de Fanny Lecluyse. Elle a deux chances de se qualifier pour les Championnats d’Europe : les qualifications et la finale. C’est le moment. Elle est capable de se surpasser. »

4. Emma Govaerts : une entreprise de démolition sur le 100m brasse

André Henveaux est toujours admiratif devant les qualités physiques d’Emma. « C’est mentalement qu’elle doit se dire qu’elle n’est pas moins forte que les autres. Elle doit comprendre que c’est une entreprise de démolition et qu’elle doit battre les autres. C’est ça la compétition. J’attends d’elle son meilleur temps sur 100m brasse et peut-être aussi un temps pour les Championnats d’Europe Juniors. »

5. Lucas Henveaux : 200m, 400m et 800m NL sans fantaisie

Lucas avait brillé aux Championnats néerlandophones, dans la même piscine, il y a qq semaines. Espérons qu’il soit aussi inspiré… Il s’est retiré du 400m 4 nages pour se concentrer sur 3 distances. « Il doit l’emporter mais pas seulement. Il doit aussi gagner la bagarre contre lui-même et se surpasser. Son ambition, c’est de devenir un des meilleurs du monde. Il ne vit que pour ça. Malgré son âge, il reste un « jeune nageur » car il ne s’est remis à la natation qu’il y a deux ans. Sur 800, il peut battre le record de Belgique. Il fait des choses fabuleuses à l’entraînement mais il doit éviter les fantaisies et ne pas vouloir imiter un champion qu’il a vu en vidéo… »

6. Thomas Courbois : le 5000 en visant l’Europe

Le 800m, le 1500m, le 5000m et le 200m dos figurent au programme de Thomas. « Mais c’est sur 5000 que je veux voir quelque chose. Il a fait un très bon stage même s’il n’a pas su s’entraîner en  papillon parce qu’il s’était cassé des côtes… au karting ! Mais c’est un dur à la douleur. S’il est très bon comme il peut l’être, il peut se qualifier pour les Championnats d’Europe. »

7. Maxime Courtois : très motivé sur 1500m et 5000m

Depuis un long moment, Max vise une qualification européenne sur 5000m. C’est le moment. « Cet hiver, il lui manquait 15-20 secondes. Sur une course d’une heure, ce n’est rien du tout. Il peut concrétiser ! Sur 1500, il sera très motivé aussi. »

8. Florentin Lovens : une bonne préparation pour le 1500m

Flo monte en puissance et sort d’un bon stage. « Il s’est bougé les fesses (sic). On a bien travaillé sur 1500. Il a gagné en maturité physiquement et intellectuellement. Il doit montrer que c’est un des grands espoirs de la natation belge. Il a des qualités incroyables pour la compétition. »

9. Théo Marti : la bonne surprise sur 200m dos ?

Théo ne fait pas partie des favoris mais pourrait peut-être jouer les trouble-fête. « C’est un garçon doué mais qui n’est pas grand. C’est son handicap. J’attends de lui qu’il évite les fantaisies et qu’il montre qu’il n’est pas moins fort que les autres. Je veux des meilleurs temps partout. Sur 200m dos, il pourrait être la bonne surprise. Sur cette distance, pas besoin d’être un géant. Sur 800m NL non plus. »

10. Noah Franquinet : l’apprentissage sur 5000m

Noah sera le seul à n’avoir qu’une seule course à son programme : le 5000m. « Il s’est bien entraîné et a même un peu forcé la dose pour essayer de suivre ses copains. J’espère qu’il aura récupéré. J’attends de lui une progression, sa meilleure prestation et qu’il se fasse plaisir. »

11. Trois relais et trois courses de jeunes comme cerises sur le gâteau

Enfin, il y a les relais : « Les filles sont capables d’améliorer le record de Belgique du 4x200m NL et on a un très bon relais mixte sur 4×100 NL et sur 4×100 4 Nages. » Et n’oublions pas Clémence Bajot, Noah Lambert et Janne Jorissen qui, en tant que jeunes et grâce à leurs brillants résultats, ont été invités par la Fédération nationale à faire une démonstration de leurs talents le samedi et le dimanche après-midi.

Les dés sont jetés. Il ne reste qu’à envoyer à nos athlètes un maximum d’ondes positives.

Arrivé fin mars à Sierra Nevada pour près de 3 semaines de stage en altitude, notre groupe compétition poursuit sa préparation pour les Championnats de Belgique (voir les infos pratiques ici) qui se dérouleront du 20 au 22 avril. Le moment opportun pour faire le point avec André Henveaux, qui suit leur préparation de près. « On nage deux fois par jour et on continue le programme de musculation concocté par Pierre-Yves Romanini (voir notre article via ce lien) un jour sur deux. Nous avons skié deux fois aussi. A notre arrivée, il y avait 2-3 mètres de neige et c’était magnifique. Elle a assez bien fondu avec le retour des températures positives. De toute façon, maintenant, c’est concentration maximale sur les entraînements. »

Coupure sans gravité pour Thomas Courbois

Avec un bilan très positif jusqu’ici… malgré une petite frayeur dans le chef de Thomas Courbois. « Personne n’a manqué un seul entraînement pour cause de maladie ou de blessure. Seul Thomas s’est coupé au majeur en fin d’entraînement, il y a quatre jours, sur un carrelage. Des strips ont suffi et il nage avec un gant. Je suis satisfait de l’évolution. Les 4 filles sont adorables, les gamins aussi et je vois un Noah Franquinet qui progresse à pas de géant. »

« Bon espoir pour nos brasseuses Grace et Emma »

Ce mercredi, la préparation aborde un nouveau cycle. « Un cycle important », précise André. « Ce sont des intervalles avec allure de compétition. Par exemple, un 200 c’est 4×50 à allure de course et avec des temps d’arrêt. Cela donne de bonnes indications sur l’état de forme de chacun. Ce sont de bons points de repère mais la course reste la course. C’est comme un joueur de foot qui met 25 penalties à l’entraînement mais qui rate son botté au moment où il doit qualifier son équipe. Un jour de compétition, c’est toujours particulier. Mais je suis optimiste. Ce qu’on fait, c’est du lourd et du sérieux. J’ai bon espoir pour nos brasseuses Grace Palmer et Emma Govaerts, notamment. »

On sera fixé dans moins de 10 jours…

Depuis quelques années, la préparation physique a pris une part de plus en plus importante dans  différents sports. La natation ne fait pas exception à cette règle. André Henveaux l’a bien compris. Pour permettre à ses nageurs de franchir un palier supplémentaire, il s’est adjoint les services d’un préparateur physique depuis le mois d’octobre. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’un de nos anciens nageurs : Pierre-Yves Romanini. « Piou » possède le double avantage de connaître sur le bout des doigts les exigences dans l’eau pour le haut niveau et, depuis quelques années, il gère aussi une salle de CrossFit à Bruxelles. « Depuis fin 2017 », précise-t-il. « Avec mon associé, nous avons ouvert une salle et le club compte presque 400 membres. Nous employons actuellement deux personnes plus une petite dizaine de coaches… et nous avons lancé une petite boîte dans l’immobilier. »

Une preuve supplémentaire que l’ancien champion de Belgique de 36 ans ne tient pas en place. Son parcours en atteste. Fraîchement sorti de rhéto et après une année infructueuse à l’Université de Liège, Pierre-Yves avait fait ses valises pour Rouen (2 ans) avant de rejoindre le très compétitif centre de Marseille où il a pu côtoyer le gratin de la natation de l’époque durant 2 ans. Ensuite, direction  Clichy, en région parisienne. « Je nageais et j’étais en même temps employé par le club pour d’autres tâches. J’ai stoppé la natation en 2012 et je me suis lancé dans le CrossFit, en plus de mon travail là-bas. Puis je suis rentré au pays et j’ai lancé ma salle il y a 4 ans et demi. »

Le haut niveau européen sauf les J.O.

Le tout en gardant une licence à Liège Natation. « J’ai eu une belle carrière internationale entre 2001 et 2012 », savoure-t-il. « A part les J.O., j’ai disputé toutes les grandes compétitions européennes, avec même une demi-finale de Championnat d’Europe. J’étais bon mais pas encore assez pour ce niveau-là. Et maintenant, je n’arrive même plus à nager à cause d’une épaule qui me fait souffrir… »

Durant 6 jours, c’est donc avec la casquette de coach que notre ancien nageur a débarqué à Sierra Nevada pour s’occuper des athlètes de Liège Natation qui disputeront les Championnats de Belgique du 22 au 24 avril. Il les a entraînés et leur a donné un programme à respecter pour la fin du séjour. « A la base, le deal avec André était que je les prenne en charge 2 fois par mois », avouait-il ce jeudi, juste avant de prendre l’avion du retour. « Finalement, on est passé à un entraînement par semaine, le samedi. Durant mon séjour en Espagne, ils ont eu droit à 3 séances de force (un jour sur deux donc), en complément de la natation qui reste leur principal entraînement. Il leur en reste 4. Je leur ai tout mis sur papier. Au début, c’était assez lourd mais les répétitions seront ensuite dégressives car ce n’est pas agréable de nager avec des bras chargés et des douleurs dans les jambes. Ils doivent arriver reposés à la compétition. Le but est de transmettre dans l’eau ce qu’ils ont fait en dehors. Pour le moment, ils ont tous travaillé sur la même base et tout s’est bien déroulé. »

Individualiser les programmes

Et quid de l’avenir à moyen terme? « Après les championnats de Belgique, j’aimerais individualiser plus les programmes en fonction de leurs capacités et de leurs faiblesses. Lucas Henveaux, Thomas Courbois et Florentin Lovens sont costauds. Ils se développent bien… et je ne peux pas demander à Camille Henveaux le même travail qu’à Lucas. Je rediscuterai avec André pour voir comment œuvrer sur le long terme car, forcément, ce n’est pas en 6 mois qu’on atteint le maximum de son potentiel. C’est un travail de longue haleine. »

Des efforts qui devraient porter leurs fruits lors des Championnats de Belgique. C’est évidemment tout le mal qu’on peut souhaiter à nos 10 représentants…

Après les compétitions au niveau francophone, c’est une épreuve plus régionale qui figurait au calendrier de nos Canetons et de nos Benjamins. Nos jeunes ont profité du Critérium des 100 mètres de Saint-Georges pour se faire plaisir et ramener de nombreuses récompenses (36 au niveau individuel + le relais filles). On a même pu assister à 4 podiums 100% Liège Natation avec le trio Bajot-Mardaga-Jorissen d’une part (100m 4 nages et 100m dos) et avec celui composé de Dejon et des jumelles Paques d’autre part (100m dos et 100m libre). 

Voir les résultats ici

Les organisateurs eux-mêmes ont été surpris, et même un peu dépassés, par le succès de leur épreuve. « Au départ, il y avait 420 inscrits pour l’après-midi mais il y a eu beaucoup d’annulations », précise Sylvie Hainaux, qui gérait à la fois son groupe et celui d’Els Gitsels, absente. « Du coup, c’était difficile de s’échauffer. J’avais même une petite qui pleurait et qui craignait de se noyer. En fin de journée, pour rattraper leur retard, les organisateurs ont même annulé une pause de 20 minutes. Du coup, ils ont appelé nos filles pour le relais alors qu’elles étaient en train de nager! Heureusement, ils ont fait passer les garçons avant. »

Trois nouvelles licenciées

Alors que plusieurs enfants étaient malades en semaine, la coach a pu compter sur des groupes au complet dimanche, à l’exception d’Eléa Stas qui se remet toujours d’une blessure à l’épaule, au ski, durant les vacances de carnaval. Elle accueillait même 3 nouvelles licenciées: Lyne De Buyst, Noéline Moreno et Louise Scaglione.

« Les plus petits disputaient uniquement 2 courses: le 100m brasse et le 100 crawl. Les 3 nouvelles ont ramené des médailles et étaient très contentes. Les autres de mon groupe ont bien nagé aussi. Dans le groupe d’Els, les chronos n’étaient pas toujours au rendez-vous mais c’est normal. D’une part parce qu’elle n’avait pas axé sa préparation sur cette épreuve, d’autre part car certains de ses athlètes s’alignaient sur 4-5 courses. Cela demandait donc une grosse débauche d’énergie, avec peu de temps de récupération. Ils ont raflé plusieurs médailles mais on voyait au fil des courses que les temps étaient moins bons… sauf pour Clémence qui a fait 2 secondes de moins pour clôturer sa journée, motivée par le relais. Cela leur aura fourni un bon entraînement en résistance. »

Stages pour tous pendant les vacances de Pâques

Canetons et Benjamins n’ont plus de compétition au programme des prochaines semaines. Place donc aux entraînements et aux stages. Les plus petits se retrouveront pendant la première semaine de Pâques pour 3 séances de 90 minutes et seront en congé la seconde. Chez les plus grands, Clémence Bajot, Anaïs Mardaga et Noah Lambert ont été conviés à un stage au Sart-Tilman avec la Ligue Francophone. Pour les autres, le stage se fera à la piscine de Crisnée. Quant aux plus grands, ils s’envolent ce mercredi matin pour l’Espagne et une préparation de 3 semaines à Sierra Nevada. Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles sur notre site, mais aussi sur notre page Facebook et sur Instagram (liegenatation).

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Depuis la fin des vacances de carnaval, notre groupe compétition prépare activement les Championnats de Belgique, qui se disputeront du 22 au 24 avril. Au menu : trois semaines d’entraînements intensifs en Belgique puis un stage, dès la fin de la semaine prochaine, dans la Sierra Nevada espagnole. Un de nos athlètes a tout de même trouvé l’occasion d’intercaler une dernière compétition dans son programme : Théo Marti. Bénéficiant de la double nationalité belge et luxembourgeoise, il a disputé le week-end dernier le CIJ Meet Luxembourg qui se tenait au Centre aquatique de La Coque.

C’est la 2^e fois que Théo s’aligne avec son club luxembourgeois de Wiltz. Malheureusement, il n’a pas abordé cette épreuve dans les meilleures conditions. « Je me remettais à peine d’une pharyngite qui m’avait empêché de m’entraîner pendant 4-5 jours », explique-t-il. « Je suis resté au lit, dans le noir et avec un seau, pendant 3 jours. Certes, j’avais repris l’entraînement en début de semaine dernière mais je n’étais pas encore au top. Je tenais quand même à participer. Du coup, je me suis aligné sans prétention ni pression. »

Vainqueur de sa catégorie sur 200m dos

A son programme, cinq courses, réparties entre le samedi et le dimanche : 100m et 200m dos; 100m, 200m et 400m crawl. Avec des fortunes très diverses. « Je remporte ma catégorie sur le 200m dos (et 3^e en Open). Il y avait un très bon 2006 et c’est resté serré toute la course. Je le devance à la touche. Sur le 100m dos, je me hisse en finale et je termine 5^e ou 6^e. Je fais 1:04.97, pas loin de mon meilleur temps, mais les autres ont très bien nagé en descendant sous la minute 03. Sur les autres distances, je n’ai pas décroché de finale. En 100m crawl, j’ai bien nagé mais les autres étaient trop forts. Sur les autres distances, je n’ai pas été très bon. J’ai manqué de force sur le 200m et j’ai même commencé à tousser pendant le 400m… C’était tout de même une bonne répétition avant les championnats de Belgique. »

Théo y est inscrit sur le 400m NL, le 800m NL et le 200m dos.

Comme on s’y attendait vu le nombre de nageurs qu’il avait hissé en finale, c’est le club de Waremme qui a remporté, ce dimanche, à Seraing, le Challenge George 2022. Pour cette première compétition avec le retour du public et la disparition des masques, l’objectif était de savoir qui terminerait dans le sillage direct des Wawas… et c’est Liège Natation qui a relevé le défi grâce aux points ramenés par ses 14 nageurs. Cinq d’entre eux sont montés sur le podium : Finn Jorissen (9 ans, 2^e), Noah Lambert (12 ans, 2^e), Clémence Bajot (11 ans, 3^e), Anaïs Mardaga (12 ans, 3^e) et Calypso Lambert (14 ans, 3^e).

Retrouvez tous les résultats ici

« Pour mes Canetons, j’aurais espéré une 2^e médaille », commentait Sylvie Hainaux, ravie de l’argent décroché par Finn. « On comptait sur lui et il a fait ce qu’il fallait, même s’il a été moins performant que prévu au niveau du chrono. On loupe de peu les podiums avec Lorane et Clément (4^es). C’est dommage mais on se console en se disant que personne n’a perdu de place par rapport à son classement lors des éliminatoires. »

Chez les plus grands, Noah Lambert a marqué les esprits avec un finish époustouflant. « Il finit à 2 centièmes du vainqueur », précise Els Gitsels. « D’en haut, certains ont même cru qu’il avait gagné. Il s’est battu comme un lion dans les 50 derniers mètres mais cela n’a pas suffi. Pour progresser, il faudra travailler les virages à l’entraînement… »

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La coach a également apprécié la prestation d’Anaïs Mardaga. « Elle a livré un superbe bagarre pour décrocher le bronze. Avec sa petite taille, elle va rechercher ses adversaires après 50 mètres. Quant à Clémence, elle doit se mettre en tête qu’elle peut faire autre chose que des 100 mètres. Elle a le potentiel pour gagner des 400 mais il faut qu’elle le veuille. Car, quand elle n’a pas envie, elle n’a pas envie… Si elle avait le même caractère qu’Anaïs ou Janne, elle serait championne partout ! Mais, quand elle n’aime pas, elle ne se bouscule pas… Or, un bon nageur, c’est quelqu’un qui est compétitif dans toutes les courses. »

Le prochain rendez-vous est fixé au dimanche 27 mars, à Saint-Georges, avec l’ensemble des deux groupes. « Puis il y aura la finale du Dauven le 1^er mai, l’Ethias Trophy (en mai également) à Charleroi et notre compétition le 28 mai », conclut Els. « Avril sera consacré aux entraînement avec, pour objectif, de bien se préparer pour les Championnats d’été. »

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Le 16 janvier dernier, la piscine de Jonfosse accueillait les éliminatoires du Challenge Jules George, organisés par Liège Mosan Natation. La mission des nageurs était de réaliser le meilleur chrono possible sur 400 mètres NL pour faire partie des 8 meilleurs après les différentes épreuves éliminatoires disputées aux 4 coins de la Wallonie. Absents ce jour-là, Finn Jorissen et Calypso Lambert avaient, eux, pris part au même exercice à Louvain-la-Neuve 6 semaines plus tard. Après compilation des différents résultats, 14 de nos nageurs ont décroché un ticket pour la finale de leur catégorie d’âge. C’est ce dimanche, dans le bassin olympique de Seraing, qu’ils auront l’occasion de montrer qu’ils n’ont en rien volé leur qualification (cliquez ici pour les infos pratiques).

Sylvie Hainaux coachera 6 athlètes, répartis en 2 groupes : Finn Jorissen, Clément Poes et Nathan Geysenberghs chez les garçons (9 ans) ; Pauline Vanhove, Lorane Stas et Lucille Tombeur chez les filles (9 ans également). « Du 6 sur 6 par rapport à ceux qui ont participé aux éliminatoires », sourit Sylvie Hainaux, ravie de constater les progrès de ses protégés.

Et on peut la comprendre puisque 3 nageurs de Liège Natation sur 8 qualifiés, c’est un excellent résultat. « Nous serons le club le plus représenté chez les petits. Ce sera une découverte pour eux car ils nageront pour la première fois dans un bassin de 50 mètres. Ce n’est pas évident quand on fait 1,20m ou 1,30m (rires). Mais je leur ai dit en rigolant que, l’avantage, c’est qu’il n’y avait que 8 longueurs… »

« Ramener une, deux ou trois médailles »

Et quels seront les objectifs ? « Ramener une, deux ou trois médailles, ce serait déjà bien. Finn a le 2^e temps loin devant le 3^e donc il a de grandes chances d’y arriver. Pauline et Clément peuvent réaliser de belles choses aussi, sans oublier Lorane qui est très bien à l’entraînement actuellement. Mais, à cet âge-là, ça change vite. C’est valable pour les nôtres comme pour les autres. »

La différence avec les autres épreuves, c’est que les nageurs rapportent des points aux clubs. Un classement général des clubs est ensuite établi. « Dans ce contexte, une 6^e ou une 7e place, ce n’est donc pas pareil. Il faut se battre jusqu’au bout. Même si on sait que Waremme l’emportera sûrement vu le nombre de nageurs alignés dans chaque catégorie. On doit viser la 2^e place. »

Se battre jusqu’au bout, c’est également ce que demandera Els Gitsels à ses ouailles (entre 11 et 14 ans). « Malheureusement, on n’a aucun athlète de 2012, ce qui nous est préjudiciable », explique la coach de 8 nageurs engagés (Clémence Bajot, Janne Jorissen, Anaïs Mardaga, Célya et Typhanie Pâques et Calypso Lambert chez les filles, Mathys Geysenberghs et Noah Lambert chez les garçons). « Ils ont très bien performé aux Championnats Francophones donc j’ai bon espoir malgré la semaine de repos durant les congés de carnaval. Cela les aidera d’avoir nagé récemment dans un grand bain. L’objectif sera de récolter un maximum de points pour le club mais aussi de réussir de bons chronos pour se qualifier pour les championnats de Belgique d’été. »

Eléa Stas blessée à l’épaule

Une excellente nouvelle également, c’est le retour du public dans les tribunes grâce au passage du baromètre Corona en code jaune. « ça va faire du bien et donner du rythme car un 400m sans ambiance, c’est long ! », conclut Sylvie.

Notons enfin qu’Eléa Stas s’est blessée à l’épaule lors de ses vacances au ski et qu’elle risque de s’absenter durant un mois. « Mais elle pourra venir s’entraîner sur le vélo dans notre nouvelle salle », sourit Els. « J’espère qu’elle reviendra en grande forme. »

En construction depuis quelques mois, la salle de musculation de la piscine de Crisnée est désormais opérationnelle. Elle est accessible via une porte située derrière le grand bassin et est destinée aux nageurs des groupes compétition… mais pas uniquement. Explications d’André Henveaux

André, pourquoi avoir créé une salle de musculation ?

C’était absolument nécessaire pour améliorer les qualités de nos athlètes. On a un superbe outil avec la piscine mais la préparation physique a pris des proportions très importantes dans tous les sports, dont le nôtre. Avant, on faisait quelques exercices à côté du bassin avec des poids ou une barre de traction mais ce n’était pas pratique. Pour se développer, nos nageurs devaient courir à Alleur ou au « Basic-Fit » de Waremme, à plus de 10 kilomètres. Maintenant, on pourra faire des séances hybrides avec du travail dans l’eau, un passage dans la salle et un retour dans l’eau ensuite. C’est aussi un lieu où le kiné peut passer et où on peut discuter tranquillement.

Que peut-on trouver dans cette salle ?

Deux tapis de course, 4 vélos de type Air Bike, 2 SkiErg pour muscler le haut du corps via des mouvements similaires au papillon et au crawl, 3 barres de traction, des poids, un espalier, des anneaux… et même des sacs pour pratiquer la boxe, sport que j’ai pratiqué moi-même en tant que « sparring » dans ma jeunesse. La salle a été pensée pour la natation. Vous n’y trouverez pas les mêmes outils que chez « Basic-Fit ».

C’était un projet depuis plusieurs mois ?

Je dirais même 4-5 ans. Il y avait une surface libre, derrière la terrasse, sur laquelle on pouvait installer un chapiteau démontable. J’avais décidé de la construire pour fin octobre puis cela pris du temps pour avoir le chapiteau, le montage, la livraison des machines… J’ai été trop optimiste. Il a aussi fallu prévoir le chauffage et l’aération.

Combien a coûté le projet ?

25.000 euros dans l’achat des machines auxquels il faut ajouter la location du chapiteau.

 Qui pourra y accéder ? Est-elle uniquement destinée aux nageurs ?

La priorité, c’est nos nageurs. Je ne veux pas ouvrir cela au quidam qui veut payer une entrée. Par contre, un coach sportif qui vient donner une séance à ses clients sera le bienvenu, tant qu’il prend la responsabilité de ce qui se passe et qu’il encadre correctement. La piscine est généralement ouverte de 8 à 21 heures en semaine (20 h le vendredi) et toute la journée le samedi. Il y a donc moyen d’aménager des horaires.