Le Challenge George pour bien débuter 2023

Sept semaines après leur dernière sortie, à l’occasion du meeting de Crisnée les 25 et 26 novembre dernier, les nageurs d’Els Gitsel et de Sylvie Hainaux retrouvent les joies de la compétition. Ce dimanche, c’est à la piscine de Jonfosse (25 mètres) qu’ils tenteront de s’illustrer à l’occasion des éliminatoires du Challenge George.

Le groupe d’Els a été épargné par les virus ces dernières semaines. L.M.

Comme d’habitude lors de cette compétition organisé par le Mosan, seules des distances de 400 mètres sont au programme.

C’est avec confiance qu’Els Gitsels aborde le week-end. « Après une semaine de congé, on a enchaîné avec deux autres de stage, ce qui représente tout de même 9 séances de 90 minutes. Et on n’a pas eu trop de malades, donc on n’a pas à se plaindre. On a travaillé sérieusement en vue des Championnats francophones. »

Voir le programme en cliquant ici

Vous l’aurez compris, le George ne constitue pas la priorité de l’épouse d’André. « Avant, cela représentait presque une finale de championnats de Belgique. Ce n’est plus le cas. Les Flamands ne participent plus et les autres provinces n’ont plus une journée dédiée à 100% à cette compétition. C’est donc moins représentatif… mais cela permet de tester l’état de forme et, éventuellement, d’ajuster la préparation à 4 semaines des Championnats Francophones. »

Ceux-ci se dérouleront le week-end des 11 et 12 février, avec les longues distances (800-1500m) la semaine précédente.

« Je regrette aussi que les finales du George ne se disputent plus en grand bain alors que toutes les grandes compétitions des prochains mois se font dans des piscines de 50 mètres… »

Premier 400 pour Jade Maloir et Maël Renouard

De son côté, Sylvie Hainaux, satisfaite du stage de la 2e semaine des vacances (4x1h30), aura deux objectifs différents pour ses ouailles. « Ceux qui sont nés en 2013 ont déjà participé à cette compétition la saison dernière. Ils savent ce que c’est. J’attends donc d’eux une amélioration au niveau de la technique et de la vitesse. Maintenant, un 400 reste difficile au niveau tactique. Il faut bien le gérer… mais ça devient intéressant. »

Chez les petits, certains devront prouver leurs progrès, d’autres seront en mode découverte. L.M.

L’approche sera différente pour les plus jeunes. « Ils ne seront que deux : Jade Maloir et Maël Renouard. Ils ont commencé à nager en septembre mais, techniquement, ils sont prêts. Les autres ne le sont pas encore. J’espérais aussi voir Norah Kaim mais elle ne pourra s’aligner. C’est un beau défi car Jade et Maël n’ont nagé que des 100 mètres à Crisnée. Ils vont découvrir ce que c’est de nager 16 longueurs sans s’arrêter, dans une autre piscine, de bien négocier les virages et de faire de belles flèches. On se focalisera donc sur l’application plutôt que sur le temps. Et si la nage est bonne, le temps suivra… et peut-être la qualification. »

Comme ce fut le cas il y a douze mois. « On sortait du covid et tout le monde n’avait pas brillé… mais je pense qu’ils s’étaient tous qualifiés. J’espère la même chose. On verra ce qu’on peut espérer pour Louise Scaglione qui était malade et n’a pas su se préparer comme les autres. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *