Lucas Henveaux : une demi-finale prometteuse en vue des JO

Lucas Henveaux vient de vivre 48 heures très intenses professionnellement aux Championnats du Monde de Fukuoka. Dimanche, il s’alignait sur le 400m. La tâche était rude puisque, avec le 14e chrono sur les tablettes, il devait gagner 6 rangs pour accéder à la finale. Son chrono de 3:47.88 ne lui offrait que la 13e place. « Pour lui, c’est un échec car il espérait mieux », expliquait André, son papa. « Il a craqué dans les 100 derniers mètres mais ce n’est pas une catastrophe. Il est proche de son meilleur temps… qui est le record de Belgique et qui l’a qualifié. »

Lucas, à droite, a pu observer de près son modèle, le Roumain Popovici.

Lundi, alors qu’il n’avait que le 19e chrono, Lucas se classait 7e (!) des éliminatoires du 200m avec un temps de 1:46.40 (son record de Belgique est à 1:46.31). En demi-finale, il se montrait un peu moins performant malgré un excellent départ qui le voyait virer en 4e position de sa série après 50 mètres. Mais, une demi-finale de Championnat du Monde, c’est du haut niveau… Il termine 7e de sa série et 15e au total. « Lucas avait choisi de partir beaucoup plus vite que lors des éliminatoires pour ne rien regretter mais il n’a pas su nager son 2e 100m comme en matinée. Il avait raison de tenter quelque chose quand on voit que les 16 qualifiés pour les demis se tenaient en à peine une seconde ! »

Septième de la 2e demi-finale, Lucas a pu se frotter au gratin mondial pour la première fois.

Popovici impressionné par Lucas

Même si la tactique n’a pas porté ses fruits, le Crisnéen peut être fier de son parcours. Il aura aussi beaucoup appris au contact des meilleurs mondiaux, notamment du Roumain Popovici (recordman du monde du 100m) qui nageait dans le couloir voisin. « C’est quelqu’un que Lucas admire. Ils ont même parlé ensemble lors de leur récupération et le Roumain a avoué qu’il était « impressionné par ses performances alors qu’il vient de revenir à la natation après s’être consacré au golf ». C’est un fameux compliment. N’oublions pas qu’il s’agit de sa première compétition de niveau mondial. Dans l’optique des JO, c’était très important de se frotter aux autres. Il y a quand même 180 fédérations inscrites à Fukuoka ! Maintenant, il faut nager de grosses compétitions internationales pour continuer à progresser et viser une demi-finale à Paris… ou pourquoi pas une finale. Avec sa volonté et son sérieux, Lucas a montré qu’il était un bon exemple pour la natation belge. »

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