Le joyeux Noël des Paques

Au cours de l’année 2023, nous avons souvent relaté sur notre site les exploits de notre groupe compétition, Grace Palmer et la famille Henveaux en tête. Pourtant, derrière ces athlètes souvent placés sous la lumière des projecteurs, il y a ceux qui progressent dans l’ombre. C’est le cas notamment de Célya et Typhanie Paques. Depuis des mois, Els Gitsels, leur coach, ne retire que du positif au moment où elle commente leurs prestations. Idem de la part d’André Henveaux suite à la compétition qui s’était déroulée à Saint-Dizier durant l’été.

Une complicité dans la vie quotidienne qui constitue une force dans les bassins. L.M.

« Je suis contente de mon année », sourit Célya. « J’ai progressé sur 400m avec un record personnel à 4:34, soit une bonne dizaine de secondes de mieux. Sur 800m, je gagne aussi 10 à 15 secondes. Sur 1500m, je me suis bien améliorée aussi, comme ma sœur. »

Des propos confirmés en chiffres par Typhanie. « Au niveau vitesse et technique, la différence est conséquente. J’étais à 10:30 sur un 800m en bassin de 50m et je suis passée à 9:41. Sur 1500m, j’ai nagé le premier en 19:21 et le second en 17:49 ! Je pensais m’améliorer cette année mais pas autant que cela. Je gère mieux les petites distances aussi alors que je n’étais pas très forte précédemment. Sur 400m, j’ai beaucoup progressé aussi. »

Une différence qui s’explique notamment par l’augmentation du nombre hebdomadaire d’entraînements dont certaines séances avec les grands. «  La saison dernière, on nageait 6 fois par semaine », reprend Typhanie. « Depuis la rentrée scolaire, nous sommes passées à 8, avec 2 séances le lundi et le jeudi. Mais ça va, nous arrivons à bien gérer avec les études. »

Une rivalité qui booste

Typhanie et Célya ne sont pas jumelles pour rien. Elles préfèrent toutes les deux les longues distances et leurs chronos sont souvent extrêmement proches. Parfois c’est Célya qui devance Typhanie, parfois c’est l’inverse. Tout dépend de la forme du jour mais le duel vaut toujours la peine d’être suivi. Un duel sans animosité. « Ce n’est jamais la guerre entre nous », précise Célya. Il n’y a pas de déception chez celle qui termine derrière l’autre. Avoir ma sœur comme concurrente, ce n’est que du positif. C’est un boost supplémentaire. »

Parfois Célya devance Typhanie, parfois c’est l’inverse. Tout dépend de la forme du jour. L.M.

Un avis partagé à 200% par Typhanie. « Dans la vie, nous sommes très proches. Dans le bassin, c’est une force. C’est motivant. Dans l’eau, c’est une rivale comme les autres et on ne se fait pas de cadeau mais on ne se dispute pas non plus. Et, systématiquement, on est contente quand l’autre a réalisé une bonne performance. »

14 ans ce samedi

Cette saine concurrence devrait leur permettre de gravir de nouveaux échelons dans les prochains mois. Trop âgées, désormais, pour le Challenge George (mi-janvier), c’est vers les Championnats francophones (24 et 25 février) et les Championnats de Belgique que leurs regards se tournent. « Le but est de continuer à s’améliorer mais on ne se fixe pas d’objectifs précis en termes de chiffres », commentent-elles de concert.

Mais, avant de penser à 2024, l’heure est au réveillon… et à leur anniversaire puisqu’elles fêtent ce samedi leurs 14 ans.

Bon anniversaire et meilleurs vœux pour 2024…

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