CEJ : bon bilan sans médaille pour nos 3 nageurs

Les Championnats d’Europe Juniors se sont terminés ce dimanche, à Belgrade. Trois de nos nageurs étaient engagés depuis mardi et, comme vous avez pu le suivre sur nos réseaux sociaux (Facebook et Instagram), ils se sont mis en évidence à des degrés divers.

Les Championnats d’Europe se sont achevés ce dimanche pour Camille, Maxime et Grace.

Les plus belles performances reviennent incontestablement à Grace Palmer. De retour en forme ces derniers mois, Grace s’est d’abord qualifiée pour la finale du 1500m mais a préféré ne pas la disputer et se consacrer entièrement à son objectif principal : le 200m brasse. Ses performances des qualifications et des demi-finales lui donnaient entièrement raison puisqu’elle signait les meilleurs temps à chaque fois, améliorant sa meilleure performance personnelle de près de 3 secondes !

Cliquez ici pour retrouver les résultats de nos 3 nageurs

« Tout le monde lui a dit qu’elle allait gagner, qu’elle allait être championne d’Europe et cela l’a crispée », regrettait André Henveaux. « A ce niveau, le moindre faux-pas ne pardonne pas. Ce ne sont pas les Championnats de Belgique… »

Grace est déjà qualifiée pour les Championnats du Monde de Dubaï de 2024.

C’est finalement avec la 4e place qu’elle sortait du bassin. Décevant, rageant. Sur l’ensemble de ses 3 courses, elle méritait bien mieux mais seul le temps de la finale compte. Il lui restait le 100m brasse samedi mais le cœur n’y était plus. « Mentalement et psychologiquement, elle était épuisée », reprenait son entraîneur. « C’est elle qui le plus gros résultat et elle repart sans médaille ni podium. C’est dur ! »

Elle se consolera en se disant qu’elle a réussi le 2e meilleur chrono belge de tous les temps sur 200m brasse et qu’elle a décroché son ticket pour les Championnats du Monde de Doha en 2024.

Camille Henveaux : 2 secondes de mieux au 400m

Dimanche matin, Camille Henveaux a bouclé sa dernière course (400m) en 4:18.02. Une 12e place qui ne lui donne pas accès à la finale mais qui reste une belle performance. Elle avait en effet le 23e temps sur le plot de départ et améliore son chrono de 2 secondes. « J’avais un peu peur après un mois de juin compliqué mais elle ne s’est pas plantée », poursuit son papa. « Et sur 200m, elle améliore son meilleur temps en éliminatoires et en demi-finale. Elle est sur une pente ascendante mais il faut monter beaucoup plus haut ! Je n’ai juste pas compris ce qu’il s’est passé sur 800m. »

Pas de médaille mais des chronos améliorés sur 200m et 400m pour Camille.

Sur 1500m, Maxime Courtois a connu des moments difficiles. « C’était attendu », tempère son mentor. « Cette épreuve demande énormément de travail et ce n’est pas possible de briller en sortant des examens. Mais, ce qui me rassure, c’est qu’il est à son meilleur niveau. »

Des stages à Majorque, Lanzarote et Hong Kong

Camille et Maxime rejoindront le reste du groupe compétition de Liège Natation mardi, à Majorque. Grace Palmer s’alignera elle aux Championnats d’Angleterre tandis que Théo Marti a pris part aux Championnats du Luxembourg ce week-end.

De son côté, Lucas Henveaux poursuit sa préparation pour les Championnats du Monde de Fukuoka à Hong Kong. « Il se sent très bien et s’entraîne dans de bonnes conditions avec un coach professionnel et des partenaires de bon niveau issus des 4 coins du globe », se réjouit André.

Quant au groupe pré-compétition dirigé par Els Gitsels, il est en stage à Lanzarote jusqu’au 18 juillet.

Championnat d’Europe : 4e place en finale pour Grace Palmer

En 2021, à Rome, Grace Palmer faisait partie des 16 meilleurs nageuses de sa catégorie en brasse. Par la suite, des soucis personnels l’avaient fait rentrer dans le rang. Une traversée du désert qui aurait pu mettre un terme aux ambitions d’une nageuse sur la Belgique commençait à compter pour son futur. Mais Grace s’est accrochée et a su puiser les ressources pour gravir à nouveau les échelons. En avril dernier, elle décrochait 3 tickets pour les Championnats d’Europe Juniors qui se déroulent en ce moment à Belgrade. Elle allait s’aligner sur le 1500m, le 200m brasse et le 100m brasse.

Grace a survolé les éliminatoires et les demi-finales mais elle ne décroche finalement pas de médaille.

Boostée par l’air serbe, Grace se sentait pousser des palmes. Elle prouvait dès ses premières longueurs que ceux qui l’avaient déjà enterrée devaient revoir leur jugement et tourner 7 fois leur langue dans leur bouche.

Mardi, elle se hissait de justesse dans le top 8 sur 1500m. Elle profitait du fait que 3 Allemandes la précédaient. Comme le stipule le règlement, 2 d’entre elle seulement pouvaient accéder à la finale. Classée 9e, Grace montait donc dans le train pour la finale qui se disputait mercredi. En théorie du moins car elle choisissait finalement de se retirer pour se concentrer pleinement sur le 200m brasse, prévu le jeudi. Une tactique qui s’est avérée payante.

Très rapidement, elle effaçait des tablettes son record personnel de 2:28.78 (le 4e des engagées aux CEJ) pour le porter à 2:28.41. Elle en profitait pour montrer qu’elle était en forme en bouclant en tête les éliminatoires. Rebelote l’après-midi, en demi-finale : à nouveau une première place et, surtout, elle explosait son chrono en le portant à 2:25.53, soit près de 3 secondes de mieux.

Avec cette performance, elle devenait la grande favorite pour la finale. Idéalement placée au couloir 4, elle sentait désormais tous les projecteurs braqués sur elle. Malheureusement, Grace hérite au final de la plus mauvaise place, la 4e. Un retard pris dès le départ qu’elle n’a jamais su remonter. Elle termine en 2:26.59, à 39 centièmes du podium alors que Justine Delmas est couronnée avec un chrono de 2:25.62. Avec le même temps qu’en demi-finale, la Crisnéenne aurait donc décroché la médaille d’or. « On en a pleuré », avouait André Henveaux. « Grace a développé une technique de nage parfaite durant les éliminatoires et la demi-finale. Malheureusement, elle était crispée durant la finale et elle n’a jamais su se libérer. Elle a quand même signé le 2e chrono de tous les temps sur 200m pour la natation belge! Elle est même devant Brigitte Becue qui a participé à 4 Jeux Olympiques consécutifs! »

Ses belles performances lui permettent de valider son ticket pour les Championnats du Monde de Doha en 2024. 👏👏

 16e place sur 800m pour Camille Henveaux

De son côté, Camille Henveaux a bouclé son 800m en 8:59.55. Son meilleur temps sur cette distance est de 8:56.05.

Le trio Henveaux-Palmer-Courtois aux CEJ dès ce mardi

Comme le chantait Eric Charden il y a presque 45 ans (eh oui, ça nous file un coup de vieux), l’été sera chaud pour nos nageurs dans les t-shirts et (surtout) dans les maillots. C’est en effet ce mardi que débutent les Championnats d’Europe juniors à Belgrade, une compétition pour laquelle Camille Henveaux, Grace Palmer et Maxime Courtois se sont qualifiés à l’occasion des derniers championnats de Belgique. Suivront en ce mois de juillet les Championnats du Monde de Fukuoka pour Lucas Henveaux et les Championnats de Belgique.

Après avoir brillé en Eau Libre il y a quelques semaines, Max et Camille espèrent de bons chronos aux CEJ. L.M.

Nos trois nageurs se sont envolés pour la capitale serbe ce dimanche, après un petit stage de préparation à Anvers avec la Fédération. La première à entrer en lice, dès mardi, sera Camille Henveaux pour les qualifications du 400m 4 nages et le 200m NL. Ses deux autres courses sont programmées vendredi (800m) et dimanche (400m). Maxime Courtois disputera, lui, son 1500m mercredi alors que Grace Palmer disposera de 2 jours entre ses différents départs : le 1500m mardi, le 200m brasse jeudi et le 100m brasse samedi. Pour les distances inférieures au 400m, il y aura des éliminatoires, les demi-finales puis la finale. Pour les autres, ce sera éliminatoires et finale.

« Les Wallons fatigués par les examens »

Nos Crisnéens peuvent-ils briller ? André Henveaux n’y croit pas trop. Pas à cause des qualités des ses ouailles mais plutôt du contexte dans lequel ce championnat a dû se préparer. « Chaque année, les Wallons sortent des examens et doivent directement être performants pour défendre leurs chances aux CEJ. Cette année, avec le changement de rythme scolaire, c’est encore pire. Ils ont 5-6 jours à peine pour digérer le stress et la fatigue scolaire alors qu’il faudrait une préparation de 5-6 semaines! Il n’y a que les Francophones qui sont confrontés à ce problème. Pour les Hongrois, les Autrichiens, les Allemands, les Italiens ou les Français, la partie académique est terminée depuis longtemps. C’est donc difficile d’attendre de grosses performances. Il y en aura peut-être mais j’en serais étonné. C’est dommage de partir avec une longueur de retard sur la concurrence. »

Trois courses au menu de Grace Palmer: le 100m brasse, le 200m brasse et le 1500m.

Dès lors, que faut-il espérer ? « Gagner, ils n’en sont pas capables actuellement. Par contre, j’espère que chacun réalisera ses meilleurs temps. Avec son expérience, je pense que c’est sur le 200m et le 400m que Camille devrait le plus briller. »

Premier élément de réponse ce mardi…

Des résultats à suivre notamment sur nos réseaux sociaux Facebook et Instagram.

Trois quarts de siècle ce mercredi pour notre « Boss » !

Le 28 juin, c’est toujours une date particulière pour Liège Natation. La raison ? L’anniversaire d’André Henveaux. Mais celui de cette année revêt un caractère particulier pour notre « boss », né en 1948. Faites le compte, cela lui fait 75 ans. Trois quarts de siècle… mais toujours la même ferveur.

Motivation, passion, gentillesse, trois mots qui ressortent des témoignages. Joyeux anniversaire, André! L.M.

Impossible évidemment de ne pas lui rendre hommage via différents personnages incontournables de notre club. Dans leurs bouches ou sous leur plume, certains termes reviennent de concert : passion, motivation, envie de progresser… et forte personnalité.

« Avec André, ça passe ou ça casse », explique Eric Hoste qui l’a aidé, comme Brigitte Legros, à lancer Liège Natation. « Mais, quand ça passe, ça passe bien. C’est vrai, ça faisait parfois des étincelles entre nous. Il peut paraître un peu bourru à la base, ce qui effrayait mes petits qui devaient monter dans son groupe, mais c’est un gros nounours (rires). C’est aussi un homme de parole sur qui on peut compter. Et quand on a un problème, il va toujours contacter un de ses copains pour trouver une solution. En 33 ans de collaboration, j’ai toujours aimé sa détermination quand il a quelque chose en tête : Championnat d’Europe juniors, Championnats d’Europe et tout le reste… C’est aussi quelqu’un qui se remet toujours en question, qui cherche à évoluer en même temps que la natation et qui ne reste pas sur ses acquis. Même si j’avais rédigé un bouquin de 170 pages à l’Unif sur notre sport, il m’a beaucoup appris. Sans lui, je n’aurais pas fait la carrière que j’ai faite. Il avait confiance en moi et m’a donné carte blanche. »

« Toujours confiance en son staff »

Ce soutien, Gaëtan Lambert et Sylvie Hainaux, présents respectivement depuis 18 et 17 ans au club, tenaient également à le mettre en avant. « Il a confiance en son staff et nous soutient toujours s’il y a un souci avec un parent, quitte à perdre un affilié », expliquent en chœur les deux entraîneurs des jeunes. « C’est quelqu’un de juste, d’honnête et de reconnaissant. »

Pas étonnant, dès lors, que son staff lui reste fidèle depuis tant d’années.

André a pourtant dû s’adapter aux mentalités actuelles. On ne coache plus en 2023 comme on le faisait en l’an 2000. « Il était plus dur, plus strict, plus sévère », se souvient Sylvie, admirative devant son palmarès et qui a toujours été impressionnée par la capacité de son mentor à se souvenir des chronos de ses ouailles. « Ça criait tout le temps et il n’était pas rare que l’un ou l’autre soit mis à la porte de l’entraînement. »

Moins sévère qu’avant? C’est l’avis de Sylvie en tout cas… L.M.

« A l’époque, se faire insulter par son coach n’était pas un problème », renchérit Els Gitsels, son binôme dans la vie comme au bord des bassins depuis de longues années. « Maintenant, les parents sont de suite sur le dos. La société a changé, les mentalités ont changé. André a dû s’adapter, lui comme tous les autres. »

« Bien plus qu’un simple éducateur sportif »

Et qui est mieux placé pour parler du « boss » que celle qui partage son quotidien depuis 25 ans ? « A l’époque, nous entraînions tous les deux en équipe nationale », sourit-elle. « Cela fait même 35 ans que je le connais ! On peut dire qu’il en a sauvé des enfants… Certains n’avaient pas une situation familiale facile et il a parfaitement rempli son rôle d’éducateur sportif en leur apprenant bien plus que la natation. »

C’est aussi pour cela que certains de ses anciens athlètes gardent de lui un souvenir impérissable.

Puis d’évoquer le mode de fonctionnement d’André. « Il a toujours l’envie et la motivation », poursuit la maman de Lucas et de Camille. « Et c’est ce qu’il transmet à son groupe. Sa force, c’est aussi de s’en sortir toujours par lui-même. Bien sûr, il a parfois besoin d’aide mais il n’attend pas qu’elle soit là pour faire bouger les choses, que ce soit au niveau logistique, financier ou humain. »

Bien plus qu’un simple entraîneur pour les jeunes dont il s’occupe depuis des décennies. L.M.

De l’aide, il en a avec Brigitte Legros, sa fidèle secrétaire. « André, c’est quelqu’un qui sort de l’ordinaire », explique-t-elle. « Un passionné, sans cesse en mouvement. Il a tout le temps un nouvel objectif en tête et ne se repose jamais sur ses lauriers. Il est toujours en quête d’informations pour améliorer les choses. Il s’intéresse à tout, pas uniquement à la natation. Il veut toujours être au courant de la façon dont le monde tourne autour de lui. Sous ses airs parfois autoritaires, c’est quelqu’un de très gentil, même s’il monte vite dans les tours. Ses nageurs l’aiment bien et les anciens reviennent toujours vers lui. Je l’apprécie énormément… même si, parfois, on ne se comprend pas. Il est souvent catégorique, moi je suis dans le compromis. »

Séoul, les gâteaux et les rasoirs des filles

D’anciens nageurs ont aussi sauté  sur l’occasion pour lui rendre un petit hommage et se remémorer quelques anecdotes.

Pour Isabelle Arnould, elles remontent à Séoul 88. « Avant ma finale du 400m, il a insisté pour que je mange un morceau de gâteau après toutes mes souffrances aux relents chlorés à apprendre par cœur le nombre de carreaux du fond de la piscine. Et ça a marché ! J’ai essayé de conserver comme leitmotiv sa phrase magique : « Tu n’as rien à perdre, mais tout à gagner ! ». André, c’est aussi ce côté un peu brut de fonderie, sans gêne mais aussi sans reproche, à qui l’on passe certaines « frasques », comme quand il débarque dans la chambre que je partageais avec Sandra et qu’il s’empare de notre matériel d’épilation pour… se couper les poils de nez. Je n’oublierai jamais ses efforts, lorsque nous étions sans piscine et sans club, pour négocier un ou deux couloirs dans toutes les piscines de la région. Cela a contribué à notre réussite commune. »

« Moi, j’ai nagé sous ses ordres au Mosa quand j’avais 8 ans », se souvient Alain Dell’Aera. « Il me tapait sur la tête avec un manche de balai pour me faire avancer… mais j’ai été le premier à pleurer pour le suivre quand il est parti. Et que de bons moments avec lui en voyage lorsqu’on partait pour l’Océan Indien en décembre 1992. On avait failli raté l’avion car il était arrivé en retard à l’aéroport, les chaussures pleines de boue car il était allé livrer un sapin. »

André en retard ? C’est presque un pléonasme comme peuvent le confirmer ses collaborateurs.

Avec son tempérament et ses histoires, André laisse toujours d’excellents souvenirs autour de lui. L.M.

« Les voyages avec lui, c’était quelque chose », poursuit Alain. « Entre ses qualités d’homme d’affaires pour vendre des lunettes, le bisou sur la bouche qu’il a évité de justesse de la part de l’entraîneur russe ou l’engueulade que j’avais reçue devant tout le monde au bord de la piscine de Lanzarote, ça en fait des anecdotes ! »

« Des souvenirs avec André, il y en a des centaines à raconter », enchaîne Jessie Mievis. « Ils ont enjoué ma jeunesse, tout comme ses coups de gueule et son immense cœur. Car, derrière sa main de fer, se cache un gant de velours. Je retiens aussi de merveilleux moments de partage, de merveilleux voyages et de merveilleux souvenirs de rigolade. André a toujours su faire la différence pour mettre ses nageurs en valeur, pour tirer le meilleur de chacun d’eux et pour trouver la bonne carotte pour nous aider à nous surpasser. »

Depuis l’Australie, Jonathan Deleu se souvient, lui, « du Rallye des Sables à Lanzarote ou du tête-à-queue en Porsche sur de la montée d’autoroute pour aller à la séance du samedi matin à Seraing. André a toujours trouvé les mots justes et les bons conseils pour développer une confiance en soi à toute épreuve. »

Les souhaits : des résultats, du plaisir et le chemin du lave-vaisselle

Pour clôturer cet hommage, nous avons demandé à nos différents interlocuteurs ce qu’ils souhaitaient à André pour les prochains mois.

« De continuer encore 10 ans », précise Eric Hoste. « Il a toujours dit qu’il ne ferait pas comme Lucien Pirson mais j’en suis moins sûr. Si Camille ou Lucas arrête, je pense qu’il le fera aussi car il commence à fatiguer. Quand il arrêtera, on pourra dire qu’il a tout donné à la natation. »

« Moi je souhaite qu’il ne change pas et qu’il continue à un avoir un impact si positif sur tant de jeunes athlètes », ajoute Jonathan Deleu.

André sceptique devant la technologie? L.M.

Le vœu de Sylvie Hainaux est de la même veine : « Je lui souhaite beaucoup de réussite avec ses nageurs et de grands résultats le plus longtemps possible. »

« Après 100 records de Belgique, que demander de plus ? », s’interroge Isabelle Arnould. « Une petite finale olympique avec Lucas ?  Et peut-être un peu plus… »

De notre côté, nous lui souhaiterons de garder la santé, le même enthousiasme et de profiter au maximum des performances de ses nageurs, en particulier de son fils Lucas durant ses prochaines compétitions mondiales.

Le mot de la fin, nous l’avons évidemment laissé à Els. « Ce que je lui souhaite ? De trouver le chemin vers le lave-vaisselle tout seul, comme un grand… »

André, voilà un beau challenge pour l’homme de défis que tu es, non?

Joyeux anniversaire et profite bien de ta journée !

Eau libre : Max Courtois vainqueur, Camille Henveaux 2e

Crisnée peut être fier de son club de natation. Quand ce n’est pas Lucas Henveaux qui décroche un ticket pour les Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques, ce sont d’autres nageurs qui se distinguent lors de compétitions internationales. Ce vendredi, à l’occasion des Championnats d’Espagne d’Eau libre à Séville, ce sont Maxime Courtois et Camille Henveaux qui ont porté haut les couleurs de la Belgique et, bien entendu, de Liège Natation. Max a remporté sa course et Camille termine 2e de la sienne.

On devrait retrouver notre duo magique aux Championnats d’Europe d’Eau libre de Corfou, fin septembre.

Les conditions n’étaient pourtant pas évidentes puisque le départ était commun aux 7,5 et aux 10 km. Cela a donc frotté dans les premières centaines de mètres. « On était 78 ! C’était une fameuse bagarre », constatait Max. « Je me suis mangé quelques coups. »

Mais cet inconvénient s’est transformé en avantage. « J’ai réussi à accrocher le premier groupe, qui comptait notamment en ses rangs le double champion d’Europe juniors qui nageait les 10 bornes. J’ai essayé de le tenir durant 3 tours et j’ai même touché avant lui. En fait, nous n’étions que 2 à nager 7,5 km dans le premier groupe… et j’ai distancé mon rival en accélérant dans la dernière ligne droite. »

Maxime sur la plus haute marche. Un résultat auquel il ne s’attendait pas.

Maxime lui mettra même 20 secondes dans la vue, terminant son parcours en 1h26:31! « Un temps rapide, m’a confirmé André Henveaux. J’étais bien préparé et j’ai terminé fort. Je n’ai connu aucun moment de faiblesse… et j’ai bien géré les ravitaillements. »

Nos nageurs ont dignement représenté la Belgique, ce vendredi, à Séville.

Camille au point physiquement et tactiquement

Dans l’incertitude suite à une tendinite à l’épaule, Camille Henveaux a pu se rassurer à différents niveaux. « Pourtant, je n’ai pas pris un bon départ », regrettait-elle. « J’étais entre 2 filles très fortes et ça secouait beaucoup. Je n’ai pas su suivre la première qui était « protégée » par les garçons de son groupe d’entraînement. Je me suis retrouvée dans un 2e groupe mais il était un peu trop lent pour moi. Je n’ai donc pas dépensé trop d’énergie. Dans le dernier tour, j’ai mis un gros rythme et j’ai réussi une échappée comme en cyclisme (rires) pour terminer seule (1h34:23). Tactiquement, j’ai bien géré. Je suis contente également de ne pas avoir souffert de l’épaule durant la course alors que j’avais de petites douleurs les jours précédents. Ça devait être lié à l’adrénaline… mais c’est tout de même bon signe pour la suite. »

Camille a terminé sa course en boulet de canon… et sans souffrir de l’épaule.

Avec de telles performances, on imagine mal que la Commission belge de sélection oublie nos Crisnéens sur le tarmac de Zaventem pour le déplacement aux Championnats d’Europe d’Eau libre à Corfou, fin septembre…

Mais, avant cela, place à la session d’examen pour nos deux nageurs qui comptaient consacrer leur journée de samedi à leurs bouquins. L’année scolaire à peine terminée, c’est une nouvelle belle échéance qui se présentera devant eux : les Championnats d’Europe juniors, début juillet, à Belgrade (Serbie).

L’Eau libre avant les examens pour « Cam » et « Max »

Pas le temps de se reposer pour Camille Henveaux et Maxime Courtois. Notre Fête de la Natation à peine derrière eux, ils se sont envolés ce mercredi matin à destination de Séville pour les Championnats d’Espagne d’Eau libre.

L’Espagne, un pays que « Cam » commence à connaître par cœur. « Je suis partie 5 jours en voyage de rhéto dans le Pays Basque puis 3 semaines en stage à Sierra Nevada avec la Fédération. Et maintenant c’est une compétition en eau libre à Séville », sourit-elle.

Maxime et Camille visent une qualification pour les Championnats d’Europe juniors en Eau libre. L.M.

Avec quelle ambition s’alignera Camille ? Elle avoue avoir du mal à se situer à cause d’une tendinite à l’épaule. « J’ai pu suivre la préparation normale durant les 2 dernières semaines mais j’avais quand même des séances de kiné tous les jours. A présent, ça va mieux mais la course est longue (7,5 km). J’espère juste faire le mieux possible et montrer que je mérite d’être sélectionnée par la Belgique pour les Championnats d’Europe Juniors en Eau libre. Mais je reste tout de même « focus » sur le bassin. Mon objectif principal, ce sont les Championnats d’Europe du mois de juillet. »

« Ils sont prêts tous les deux », rétorque sans hésitation son papa-coach. « Ils n’ont jamais été aussi forts que maintenant! Depuis notre Fête, samedi dernier, ils se sont entraînés lundi, deux fois mardi, mercredi avant de décoller, mercredi en arrivant à Séville et deux séances sont encore prévues jeudi. Les conditions sont optimales pour qu’ils soient au top vendredi matin. La seule inconnue pour Camille, c’est la façon dont elle va gérer la distance car, jusqu’à présent, elle n’a jamais fait plus de 5 km. Il faudra bien se nourrir lors des ravitaillements, aussi. »

Maxime Courtois vise le Top 3

Pour son déplacement dans les eaux ibériques, Max se veut ambitieux. « J’ai le 5e chrono et je vise un top 3. J’espère me qualifier pour les Championnats d’Europe en Eau libre de Corfou, du 29 septembre au 1er octobre. Je suis en bonne forme, donc pourquoi pas. »

Fort de son expérience acquise au cours de deux Championnats d’Europe, notre nageur a promis de ne plus répéter les mêmes erreurs. « La fois dernière, j’avais raté le ravitaillement du premier tour. Je n’avais pas vu l’entraîneur et je ne savais pas où était ma perche. Du coup, j’ai manqué d’énergie. Au 2e tour, c’était trop tard. Les autres étaient partis, j’étais lâché. »

Nul doute que notre nageur, en gros progrès ces derniers temps, aura retenu la leçon… A leur retour, ce sont d’autres leçons qu’il faudra retenir puisqu’ils seront le nez sur les examens de fin d’année.

Le trio Courtois-Govaerts-Saive en évidence

Du soleil, des sourires et du monde. Que demander de mieux pour la Fête de la Natation qui s’est déroulée ce samedi dans le bassin crisnéen ? « Un temps pareil, ça met de la bonne humeur après un long hiver sans lumière », souriait André Henveaux au terme d’une longue journée. Une journée qui, heureusement, a été raccourcie par le regroupement de certaines séries du 400m, où les athlètes ont nagé à deux par couloir. Autres preuves de l’affluence, on comptabilisait 17 séries de 100 m libre chez les garçons et 15 chez les filles ! « Et il y a eu une très bonne atmosphère de compétition pour les jeunes… mais c’est toujours le cas ici ! »

Quatre représentants de LGN sur 5 au 400M avec la victoire de Maxime Courtois. L.M.

Chez les grands, la course phare était le 400m, remporté par Maxime Courtois devant Raphaël Vanhecke et 3 autres Crisnéens : Florentin Lovens (3e), Thomas Courbois (4e) et Noah Franquinet (5e). « La grosse progression de Max est la première chose à retenir du week-end. Je placerais ensuite le 1:10.15 d’Emma Govaerts sur 100m brasse et le gain de 4 secondes d’Antoine Saive sur 200m 4 nages (2:12.00). Au pied de ce podium, il y a Florentin Lovens qui améliore son temps sur 400m, tout comme Noah Franquinet. Sur 1500, Noah a très bien nagé également même s’il n’améliore pas son temps. »

Découvrez les photos de course et d’ambiance ainsi que les podiums des Canetons

Oscar Laime déjà bien intégré

Dans le groupe pré-compétition d’Els Gitsels, les regards étaient tournés vers Oscar Laime, la nouvelle recrue. « C’est un garçon très agréable qui s’est directement bien intégré », commentait sa coach. « En plus, il est demandeur pour travailler et progresser. C’est toujours agréable de pouvoir entraîné le fils d’une ancienne nageuse de Liège Natation. J’espère le voir souvent durant les vacances scolaires car il habite Virton. Je vais me mettre en rapport avec le coach de son club français pour déterminer un programme adapté à ses qualités. »

Oscar Laime a disputé sa première compétition avec notre club ce samedi. L.M.

Cliquez ici pour découvrir les résultats

Que retenir des autres nageurs du groupe ? « Tout le monde a confirmé sa bonne forme alors qu’on bosse dur. Je note d’excellentes performances d’Anaïs Mardaga sur 800m, de Noah Lambert sur 1500m et d’Eléa Stas, qui confirme sa progression sur 400m. J’espère qu’on aura décroché un ou deux temps qualificatifs en plus pour les Championnats de Belgique mais, de toute façon, tout le monde avait déjà au moins une course à son programme. L’important, ce samedi, était de se tester sur différentes choses et de se faire plaisir. »

85 MPP pour nos nageurs

Chez les Canetons, Sylvie Hainaux était contente des performances globales. « Tout s’est bien passé. Nora Gougam nageait son premier 100m alors que Camille Broen et Niene Poncelet découvraient le 100m 4 nages. Niene m’a vraiment étonnée. Cette dernière, tout comme Lorane Stas est en pleine progression actuellement. Je pense que Lorane gagne 12 secondes sur son meilleur chrono ! »

Au total, ce sont pas moins de 85 Meilleures Performances Personnelles qui ont été enregistrées ce samedi ! Un remarquable bilan…

Soleil, bonne humeur et mélange des groupes. Voilà qui résume parfaitement la journée… S.H.

La grande Fête à la maison, ce samedi

Plus que quelques poignées d’heures avant la grande fête de la natation qui se déroulera samedi à la piscine de Crisnée. Tout est sur les rails pour que cette 2e édition post-covid soit une belle réussite. Même le soleil a prévu d’être de la partie. « Et je m’en réjouis », sourit André Henveaux, plongé dans les derniers préparatifs. « La philosophie de ce week-end est très différente de ce que nous organisons durant l’hiver. En novembre, l’aspect sportif prime. Ici, la compétition a un aspect plus festif, avec un barbecue et le plaisir de prendre un verre sur la terrasse. »

Profiter de la terrasse avec les ami(e)s, comme l’an dernier, voilà le but de notre Fête de la Natation. L.M.

Tout au long de la journée, des petites restaurations (pâtes, pizzas, desserts, gâteaux, sucreries…) sont prévues. Tous les bénéfices reviendront à nos nageurs.

Des chiffres similaires à 2022

On attend la grande foule autour des plongeoirs hesbignons. Treize clubs seront présents. Cela représente 260 nageurs (dont 36 issus de nos 3 groupes) et 745 départs. Des chiffres quasi identiques à ceux de 2022. L’heure initiale du début des compétitions (9h30) a d’ailleurs été avancé de 30 minutes pour pouvoir gérer au mieux cette affluence.

Cliquez ici pour découvrir les horaires et le programme

Le volet sportif ne sera pas délaissé mais les efforts seront moindres. « On aborde la dernière phase de la saison, avec les examens puis le stage et les Championnats de Belgique pour clôturer l’année. Mon groupe nagera moins qu’en novembre. Je ne leur demande qu’une course, mais qu’ils la fassent à fond ! La qualité primera sur la quantité. C’est une période difficile pour les jeunes. Ambre Franquinet, par exemple, est en pleine session d’examens. D’autres en sont proches. »

Lucas toujours aux States, Camille seulement dans les relais

Plusieurs noms manqueront aussi à l’appel. Lucas Henveaux notamment. Le diplôme universitaire du semestre en poche, il poursuit ses entraînements aux Etats-Unis. De retour de stage avec la Fédération, Grace Palmer sera absente tandis que Camille Henveaux ne prendra part qu’aux relais. Bonne nouvelle, son épaule la fait moins souffrir qu’il y a quelques semaines. « J’attends un bon duel entre Florentin Lovens et Maxime Courtois ainsi que des bons 100m (dos et crawl) de Thomas Courbois. Et pourquoi pas de beaux chronos de Théo Marti et Noah Franquinet ? Tout le monde a bien travaillé durant les 10 derniers jours. »

Dans le groupe pré-compétition, on notera la toute fraîche affiliation d’Oscar Laime, qui fêtera ses 13 printemps le 4 juin prochain. Une arrivée qui permet à Noah Lambert de ne plus être le seul garçon du groupe et qui, surtout, permettra à notre club d’inscrire des relais mixtes à l’avenir. Oscar n’est autre que le fils de Delphine Brimioulle, une de nos anciennes nageuses. Il a déjà participé au stage de Pâques avec ses nouveaux partenaires.

Eléa Stas qualifiée pour les Championnats de Belgique

Organisé par la Fédération, l’Ethias Trophy se déroulait ce week-end dans la piscine de Charleroi. Nos deux groupes engagés n’avaient pas ciblé cette épreuve de façon particulière. Pour les nageurs d’Els Gitsels ,il s’agissait cependant d’une ultime répétition en grand bain avant les Championnats de Belgique du mois de juillet. Le bilan au bout du week-end est plus que satisfaisant. « Alors que nous n’avions pas préparé l’Ethias de façon spécifique, tout le monde a réalisé ses meilleurs chronos », commentait Els Gitsels au bout d’un week-end aux horaires interminables. « C’était un excellent entraînement et toute l’équipe est contente. »

Triplé sur 400m nage libre avec Maxime Courtois, Florentin Lovens et Antoine Saive. FFBN

La mention particulière était adressée à Eléa Stas. Alors qu’elle tentait depuis plusieurs semaines de réaliser un temps limite pour les Championnats de Belgique, elle y est enfin parvenue sur le 200m dos. « Elle est récompensée de son bon stage », explique sa coach. « On voit qu’elle comprend les enjeux de la natation et les efforts à faire pour parvenir à des résultats. Dans 15 jours, à Crisnée, elle peut espérer faire de même sur le 100m dos… et les espoirs sont permis également sur le 400m crawl. On peut donc considérer que la saison est réussie pour tous. Ce week-end, j’ai également vu une Anaïs Mardaga à la hauteur de ce qu’elle sait faire sur 800 m et capable de nager avec les jumelles Paques (N.D.L.R. : elles font 4-5-6 sur cette distance). »

Les prestations de Clémence Bajot sont également à souligner avec un triplé sur les 100m crawl-brasse-papillon et une 2e place en brasse. « Les temps ne sont pas toujours excellents mais elle manquait de concurrence », poursuit Els Gitsels. « Je retiens aussi le très bon 200m 4 nages d’Ilana Carlos Da Silva. »

Triplé sur 400m nage libre

Chez les grands, André Henveaux, braqué sur d’autres objectifs, avait clairement annoncé qu’il ne s’attendait pas à des chronos fantastiques. « C’était impossible alors que le groupe a fait entre 11 et 12 km le vendredi et 55 sur la semaine. De plus, la concurrence n’était pas extraordinaire. Nous étions présents mais notre cible est ailleurs. Nous ferons mieux chez nous, dans deux semaines. »

Emma Govaerts et Ambre Franquinet prennent les 2e et 3e place sur 100m brasse. FFBN

L’objectif des prochaines semaines reste évidemment les Championnats de Belgique qui seront précédés par un stage préparatoire à Palma.

Cliquez ici pour découvrir les résultats

Parmi les différentes médailles, on retiendra tout de même le 100m dos de Thomas Courbois (1:00.02), le doublé d’Ambre Franquinet et Emma Govaerts sur 200m 4 nages et le triplé Maxime CourtoisFlorentin LovensAntoine Saive sur 400m nage libre. Une course dans laquelle Thomas Courbois et Théo Marti ont surpris en choisissant de couvrir la distance… en dos.

Noah Franquinet sur la plus haute marche du podium du 1500m. FFBN

Lucas Henveaux en forme aux USA

Rentré aux Etats-Unis pour terminer son cursus scolaire, Lucas Henveaux continue à afficher une forme « olympique ». Lors d’entraînements-tests réalisés avec son Université, il a bouclé un 1500m en 15:06, soit… 5 secondes plus vite que le record de Belgique actuel ! De très bon augure pour les prochaines échéances…

L’Ethias Trophy sans pression… et sans les Henveaux

C’est avec des étoiles plein les yeux que nous avions quitté notre groupe compétition au soir des Championnats de Belgique, il y a 3 semaines. Pour rappel, en plus des nombreux podiums, plusieurs nageurs avaient décroché leur ticket pour les Championnats d’Europe Juniors. Lucas Henveaux avait même réussi le double exploit de se qualifier pour les Championnats du Monde de Fukuoka et pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Pas de Lucas ni de Camille à Charleroi mais l’envie de bien faire pour les nageurs présents. L.M.

Ce week-end, ce groupe se produira à Charleroi dans le cadre de l’Ethias Trophy. Mais n’y cherchez pas Lucas (retourné aux Etats-Unis) ni sa sœur Camille. Ils ne seront pas là. Alors que faut-il attendre de nos athlètes ? « Je n’attends rien de spécial car nous aurons eu deux entraînements le jeudi et deux le vendredi », explique sans détour André Henveaux, tourné vers d’autres objectifs. « Nos nageurs étant tous repris par la Fédération en tant qu’Elite sportive, nous sommes obligés de participer à l’Ethias Trophy. Nous y serons le samedi et chacun participera à au moins une course. Mais ce n’est pas une compétition cible. Bien sûr, je leur demanderai donc de nager à fond mais l’Ethias n’a pas été préparé de façon spécifique. J’ai d’ailleurs laissé choisir à chacun la distance sur laquelle il souhaitait s’aligner. Ce n’est pas non plus le bassin qui permet d’améliorer ses chronos… mais on aura peut-être quand même des médailles et des bonnes surprises. En fait, c’est plus pour le groupe d’Els que l’Ethias Trophy est important. »

Cliquez ici pour voir la liste des inscriptions

Dernière répétition en grand bain

La raison est simple… et expliquée par la coach du groupe pré-compétition. « C’est la dernière compétition en grand bain avant les Championnats de Belgique du mois de juillet. Nous sommes bien préparés après deux semaines de stage qui nous ont permis de nous entraîner à 18 reprises. Ce sera donc un bon entraînement et un bon test pour voir où on se situe. »

Janne Jorissen (activité scolaire) et Eléa Schmidt (opérée des amygdales) feront l’impasse sur le déplacement carolo.